Le Procureur de la République près le Tribunal de Première Instance de Bingerville a sorti un communiqué sur les plaintes portées contre KOME Bakary
« Les 19 et 20 mars 2025, Messieurs MAMBO Gérard et MAMBO Yapi ont respectivement saisi le Parquet près le Tribunal de Première Instance de Bingerville d’une plainte contre Monsieur KOME Bakary, pour des faits de faux et usage de faux.
Ces deux (2) plaintes ont été transmises le 20 mars 2025 au commissariat de police du 40e arrondissement pour enquête complète.
À l’issue de l’enquête menée par l’Unité de police, le procès-verbal d’enquête préliminaire établi, a été transmis au Parquet, qui a ouvert une information judiciaire, le 04 avril 2025, au premier cabinet d’instruction pour les faits de faux et usage de faux en écriture publique.
Le 25 mars 2025, le Parquet près le Tribunal de Première Instance de Bingerville a été également saisi d’une plainte par Monsieur ASSALE Tiémoko Antoine, contre le nommé KOME Bakary pour les mêmes faits.
Les faits dénoncés par Monsieur ASSALE Tiémoko Antoine, ayant déjà fait l’objet de l’ouverture d’une information judiciaire, sa plainte a été classée sans suite pour inopportunité des poursuites.
Les nombreuses tentatives du Parquet en vue de la notification de l’avis de classement à Monsieur ASSALE Tiemoko sont restées infructueuses ; ce dernier, ayant, à maintes reprises, fait part de son indisponibilité », lit-on dans le communique du Procureur de la République.
Cette annonce du procureur est loin d’enchanter les Ivoiriens. Un internaute a réagi en ces termes :
« Le mal est profond. Très profond.
L’affaire KOME KABARY est bien plus qu’un scandale : c’est une blessure ouverte dans la conscience nationale. Comment comprendre qu’un individu malien de surcroît, puisse frauder notre nationalité, spolier nos terres, falsifier nos documents officiels, imiter les signatures de nos institutions, et pourtant se promener librement comme si de rien n’était ?
Pendant ce temps, Assy Dugarry, un humble instituteur, est jeté en prison pour avoir osé réclamer une vie digne pour lui et ses collègues. Deux ans de prison ferme. Deux ans pour avoir levé la voix. Voilà où en est notre justice.
L’un vole l’État, piétine la République, insulte notre souveraineté : il est protégé.
L’autre incarne l’honneur du travail, la dignité de l’enseignant, la noblesse du combat social : il est broyé.
C’est une honte. Une absurdité. Une injustice criante. Mais que les fossoyeurs de notre justice le sachent : ça va changer. Et ça doit changer. La vérité finit toujours par triompher. Et le peuple n’oublie jamais ».