En Côte d’Ivoire, un nouveau chapitre se dessine dans le cadre de l’exploitation d’or grâce au Canada.
En effet, Fortuna Mining Corp, entreprise canadienne, vient de dévoiler une mise à jour significative de ses réserves minérales à la mine de Séguéla.
L’annonce récente de Fortuna Mining est véritablement de taille. En effet, avec la découverte de plus de 500 000 onces d’or en ressources présumées, l’entreprise confirme son engagement sur le territoire ivoirien et sa capacité à valoriser un potentiel géologique prometteur.
Les données techniques révélées par le Canada montrent une cartographie précise des nouveaux gisements proches de cette mine d’or en Côte d’Ivoire.
Le site de Kingfisher, situé à un kilomètre à l’est du gisement Sunbird, présente des ressources minérales estimées à 4,0 millions de tonnes, avec une teneur moyenne de 2,29 grammes d’or par tonne.
Non loin de là, le gisement de Badior offre 470 000 tonnes de ressources, avec une teneur remarquable de 4,05 grammes d’or par tonne.
Pour rappel, au 31 octobre 2024, la mine de Séguéla en Côte d’Ivoire a présenté un profil minéral robuste : des réserves prouvées et probables de 9,4 millions de tonnes, contenant 1 million d’onces d’or.
Entre décembre 2023 et octobre 2024, on note une réduction de 20% des réserves minérales en tonnes, compensée par une augmentation de 11% de la teneur en or.
La stratégie de Fortuna Mining se distingue par sa précision scientifique. Les forages ont été réalisés avec une rigueur technique impressionnante, utilisant des méthodes de prélèvement et d’analyse de pointe. Chaque échantillon fait l’objet d’un contrôle qualité méticuleux, garantissant la fiabilité des données.
Les nouveaux gisements – Kingfisher, Badior, Gabbro North et Kestrel – s’intègrent dans un écosystème géologique complexe.
Leurs caractéristiques géologiques, marquées par des veines de quartz et des séquences de basalte-dolérite, témoignent de la richesse du sous-sol ivoirien.
Cette expansion minière soulève des questions importantes sur les enjeux économiques et environnementaux.
Comment cette exploitation bénéficiera-t-elle directement aux communautés locales ? Quelles mesures seront mises en place pour assurer un développement durable ?
Seul l’avenir répondra à ces questions.