Côte d’Ivoire/Migrants : le pays aménage une stratégie pour leur retour volontaire

Côte d’Ivoire : historique, le pays accueille le plus grand…

Crédits photo : Création L-Frii Media

La ville de Grand-Bassam a accueilli, le 21 mai 2025, un atelier de restitution de la stratégie nationale de retour et de réintégration des migrants en Côte d’Ivoire.

Cette rencontre s’est déroulée sur trois jours et a pour cheville ouvrière, la Direction générale des Ivoiriens de l’extérieur (Dgie) en collaboration avec l’Organisation internationale de la migration (Oim) et avec la participation d’une quarantaine d’acteurs parties prenantes au processus de réintégration des migrants ayant effectué un retour volontaire.

L’État de Côte d’Ivoire veut se doter d’une stratégie nationale durable à même de résoudre au mieux l’ensemble des préoccupations auxquelles se trouvent confrontés ces migrants, une fois en terre ivoirienne.

Au cours de la cérémonie officielle d’ouverture, le directeur général de la Dgie, dans son discours de cadrage, a tenu à faire savoir aux participants qu’ils doivent avoir à l’esprit deux principaux éléments.

Primo : la question de la réinsertion est un enjeu global qui implique la Côte d’Ivoire et l’Europe.

Et secundo, en tant qu’Ivoiriens, ce qu’il convient de faire pour que la Côte d’Ivoire prenne entièrement à bras-le-corps cette problématique.

« A la fin du processus, il revient à la Côte d’Ivoire de réaliser totalement ce processus de réintégration », a-t-il précisé.

Dans la quête de cette stratégie nationale, l’Union européenne est un des maillons essentiels. Car elle apporte l’appui technique et financier nécessaire, via l’Oim.

À cette rencontre, sa représentante a d’ailleurs annoncé une nouvelle qui a réjoui les participants.

« Je suis heureuse de vous annoncer que le projet MPRR (programme de protection retour et réintégration des migrants) est en cours de révision, afin d’y intégrer les ressources financières additionnelles », a fait savoir Anne-Catherine Claude.

David Preux, chef de mission de l’Oim en Côte d’Ivoire, a fait remarquer qu’il y a un point qui lui semble particulièrement essentiel, à savoir le projet de mise en œuvre d’installations à travers un cadre de concertation nationale sur la question de la migration des Ivoiriens.

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