En Côte d’Ivoire, la ministre de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation, Mariatou Koné, a souligné l’importance de savoir lire et écrire lors de sa visite dans un centre d’alphabétisation classique installé à l’EPP Soubré 5.
Le 19 mars 2025, après son passage dans le centre d’alphabétisation de Yacolidabouo, village emblématique de la région de la Nawa, elle s’est rendue à Soubré où elle a insisté auprès des femmes et des commerçants sur l’importance de l’alphabétisation.
« L’alphabétisation n’est pas seulement une question d’éducation, c’est un levier fondamental de développement.
Elle permet aux bénéficiaires d’être plus autonomes, de mieux gérer leurs activités quotidiennes et d’accéder à de nouvelles opportunités économiques. C’est pourquoi le Gouvernement en a fait une priorité », a déclaré Mariatou Koné au cours de sa visite.
« Une femme alphabétisée, c’est une famille qui progresse. Un commerçant qui sait lire et écrire, c’est une économie locale qui se développe. Nous continuerons de renforcer ces actions pour permettre à chaque citoyen d’accéder au savoir. Nous voulons atteindre 100% de personnes alphabétisées. C’est l’objectif du Gouvernement », a-t-elle ajouté.
Bien plus qu’une simple acquisition de compétences, l’alphabétisation transforme profondément la vie de ces femmes. « Lire et écrire, c’est pouvoir gérer son commerce, connaître les prix, signer des documents et suivre la scolarité de ses enfants« , a souligné la ministre.
À Yacolidabouo comme à Soubré, les apprenants ont témoigné de l’impact concret de leur formation.
« Avant, je devais demander de l’aide pour lire les messages sur mon téléphone. Aujourd’hui, je peux le faire seule. C’est une fierté pour moi », confie une commerçante du centre.
Une autre apprenante a exprimé sa satisfaction : « Maintenant, je peux noter les commandes de mes clients et ne plus dépendre de quelqu’un pour écrire. Cela me rend plus indépendante ».
Maman Kra Aya Alice, restauratrice, partage également son expérience : « Je suis allée une fois à la banque, ne sachant ni lire ni écrire, le vigile m’a demandé 1 000 francs CFA pour m’aider. C’est à ce moment-là que j’ai eu un déclic. Je suis vieille, mais je veux simplement savoir lire et écrire ».