Côte d’Ivoire : l’influenceur burkinabé Alino Faso porté disparu dans le pays ? Le porte-parole du gouvernement réagit

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Amadou Coulibaly, porte-parole du gouvernement ivoirien, a répondu aux rumeurs selon lesquelles Alino Faso aurait été enlevé.

« Personne n’est porté disparu en Côte d’Ivoire. Très souvent, ce sont des choses que l’on lit ou que l’on entend, mais vous devez savoir que toutes les actions se font dans les règles de l’art. Je peux vous confirmer que monsieur Alain Traoré a été interpellé.

Aujourd’hui, une procédure est en cours, donc je ne peux pas en dire plus. Mais tout se fait dans la transparence.

Lorsque cette procédure arrivera à son terme, comme d’habitude, un communiqué du Procureur de la République sera publié, dans un souci de transparence et de redevabilité.

Non, monsieur Alain Traoré n’est pas porté disparu. Il a été arrêté en bonne et due forme, car il y a certainement des choses qui lui sont reprochées. Attendons donc la fin de la procédure pour avoir plus de détails.

Je vous rassure : on ne disparaît pas en Côte d’Ivoire. Il n’y a pas d’enlèvement forcé, d’exécution sommaire ou de torture.

Ces accusations relèvent du fantasme de certaines personnes qui n’ont pas réalisé que les choses ont changé.

Nous sommes désormais respectueux des droits de l’Homme et des procédures légales. Peut-être que cela a pu être vrai dans le passé, mais ce n’est plus le même pays, ni la même époque », a déclaré Amadou Coulibaly.

Cette sortie du porte-parole du gouvernement n’a pas manqué de faire réagir les internautes.

« S’il n’a rien fait, il sera simplement libéré. Il y a longtemps Alino fait des va-et-vient entre le Burkina et la Côte d’Ivoire, mais il n’a jamais été inquiété. S’il a été arrêté par les autorités ivoiriennes, c’est qu’il y a certainement une bonne raison. Il est mieux de quitter dans l’émotion et t’attendre la fin des enquêtes.

De passage, il faut saluer le professionnalisme des autorités ivoiriennes qui n’ont pas fait de tapage. C’est ça un État responsable… Si les accusations sont fondées, c’est un message fort que la Côte d’Ivoire enverra à tous ceux qui auront l’intention de participer à un mouvement de déstabilisation. Elle montre également l’efficacité de son service de renseignement ».

« Je pense qu’il ne fallait pas attendre un point de presse à l’issue d’un Conseil des ministres avant de donner des nouvelles officielles d’Alino Faso. La démocratie, c’est aussi la transparence dans les gestes et faits. Alino Faso est membre d’une famille, ne serait-ce que pour ça, les autorités politico-judiciaires devraient communiquer sur son arrestation. Il faut arrêter les pratiques anciennes », peut-on lire parmi les réactions.