Débutée le samedi 5 octobre 2024, l’opération de libération des chambres illégalement occupées par les étudiants dans les cités universitaires se poursuit.
Après la découverte alarmante d’un site de torture et d’armes blanches, de nouvelles trouvailles surprenantes ont été faites : des écussons de police et des produits pharmaceutiques.
Ces découvertes renforcent la détermination des autorités à poursuivre les opérations de démantèlement.
« Les équipes du Centre Régional des Œuvres Universitaires (CROU) ont détruit, le mardi 8 octobre, les magasins et installations commerciales anarchiques jouxtant les cités universitaires Rouge, Saint Jean et Riviéra 2.
Des chambres illégalement occupées dans ces résidences universitaires ont été libérées.
L’opération encadrée par les forces de l’ordre a permis de vérifier l’identité des occupants trouvés sur place.
Si ceux qui ont justifié de leur présence sur les lieux ont été épargnés, les autres ont été sommés de s’en aller.
Les portes et les lits des chambres illégalement occupées ont été démontés et emportés par les équipes du CROU présentes sur le terrain.
La buanderie de la cité Rouge, qui avait été transformée en cuisine a été libérée.
Dans leur progression, les équipes du CROU ont mis la main sur des armes blanches entre autres des machettes, des couteaux, des marteaux, des lance-pierres, des produits pharmaceutiques, des écussons de la police », a indiqué le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.
Il convient de noter que cette opération de libération a déjà concerné les cités universitaires de Port-Bouët 1 et Vridhi, de Mermoz, d’Abobo 1 et 2, de Williamsville et de l’Université Nangui Abrogoua.
