Les populations de Côte d’Ivoire peuvent être aux anges compte de tenu des 424 milliards que le Fonds Monétaire International (FMI) vient de promettre au pays.
L’institution financière a en effet approuvé un décaissement de 758 millions de dollars, soit 424 milliards de francs CFA, en faveur du pays.
L’annonce a été faite le mercredi 25 juin 2025. Elle est un signal fort pour l’économie ivoirienne et ses ambitions d’émergence à l’horizon 2030.
Il faut par ailleurs retenir que ce nouveau financement porte à près de 2,5 milliards de dollars (1400 milliards de francs CFA) le montant total des fonds déjà versés à la Côte d’Ivoire.
De plus, il est à noter que ces ressources proviennent des accords signés en mai 2023. Elles incluent trois facilités distinctes : la Facilité élargie de crédit (FEC), la Facilité élargie de financement (FEP) et la Facilité pour la résilience et la durabilité (RSF).
Le FMI a justifié ce décaissement par les excellentes performances économiques du pays. Selon l’institution de Bretton Woods, toutes les conditions fixées ont été respectées.
La Côte d’Ivoire a atteint tous les critères de performance établis à fin décembre 2024. Par ailleurs, les mesures-clés du programme climatique ont été correctement mises en œuvre.
Cette enveloppe de 424 milliards de francs CFA témoigne de la confiance internationale envers l’économie ivoirienne.
Elle vise principalement à financer la transformation économique du pays. Le gouvernement pourra ainsi accélérer ses projets de développement et moderniser les infrastructures nationales.
Sur le plan macroéconomique, la Côte d’Ivoire continue d’afficher des résultats encourageants. Malgré un contexte international difficile, le pays maintient sa trajectoire de croissance. Les prévisions tablent sur une croissance de 6,3% en 2025, un niveau particulièrement élevé pour la région.
L’inflation, qui avait préoccupé les autorités, revient progressivement dans la fourchette cible. Elle devrait se situer entre 1 et 3%, conformément aux objectifs de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). Cette stabilisation des prix bénéficiera directement au pouvoir d’achat des populations.
Le déficit budgétaire fait également l’objet d’une maîtrise rigoureuse. Il sera ramené à 3% du PIB, respectant ainsi les critères de convergence régionaux. Cette discipline budgétaire rassure les partenaires financiers et favorise la stabilité économique.
Le FMI salue particulièrement les efforts du gouvernement en matière de mobilisation des ressources domestiques. Une stratégie à moyen terme adoptée en 2024 prévoit une augmentation progressive des recettes fiscales. L’objectif est d’augmenter ces recettes de 0,5% du PIB par an pour atteindre 20% à l’horizon 2026.
Plusieurs réformes fiscales sont en cours de mise en œuvre. La réduction des exonérations permettra d’élargir l’assiette fiscale.
La réforme de la TVA simplifiera le système de taxation. Le renforcement des administrations fiscale et douanière améliorera le recouvrement des impôts.
Au-delà des aspects purement économiques, le FMI encourage la Côte d’Ivoire, mais aussi les populations à poursuivre leurs efforts