Le prix bord champ du kilogramme de cacao pour la saison 2024-2025 en Côte d’Ivoire, qui est de 1800 FCFA/kg est considéré comme un véritable manque de considération envers les agriculteurs.
Le kilogramme du café est quant à lui fixé à 1500 FCFA/kg.
Pour rappel, le prix du cacao a dépassé le mardi 26 mars 2024, le seuil des 10.000 dollars la tonne, soit environ 6.050 FCFA le Kg sur le marché de New-York.
Au vu de cette augmentation à l’échelle nationale, les agriculteurs ivoiriens se sentent lésés en ce qui concerne la fixation des prix pour cette saison.
Plusieurs internautes ont exprimé leur mécontentement sur le sujet par le biais des réseaux sociaux.
« Mais pourquoi quand le prix à l’international est très élevé le conseil ne respecte pas les 70% ou les 60% du prix à l’international aux planteurs comme ils le disent.
Aujourd’hui, les 60% donnent au moins 2500frs. On nous parlait de vente par anticipation que la campagne 2024/ 2025 on allait avoir un prix qui tient compte du prix à l’international.
Je pense que 1800 n’est pas si mal, mais être claire avec nous les planteurs serait de bonne foi. Pourquoi nous devrions subir toujours des exploitations au détriment des autres métiers ou secteurs ? Pourquoi nous refuser ce qui nous revient de droit ? ».
« Ce n’est pas assez quand on connaît tous le prix à l’international. Certains diront, c’est un prix historique. Alors que toutes les conditions sont réunies pour avoir un meilleur prix bord champ. L’État peut acheter le cacao ivoirien aux producteurs deux (2) fois le prix qui a été fixé aujourd’hui ».
« Comparez ce prix à celui du marché international et à certains pays qui font le kg à 5000f au moins et ajoutez-y l’inflation galopante de ces dernières années vous verrez que 1800f le kg est très dérisoire.
Cela confirme le fait qu’en Côte d’Ivoire ceux qui sont les piliers de l’économie ivoirienne, c’est-à-dire les planteurs sont les moins rémunérés dans la chaîne de production et nombreux sont ceux parmi eux qui sont dans les situations précaires et cela est vraiment déplorable ».
« Les prix sont très loin de ce qu’on attendait. Les 60% qui devraient revenir à nos parents n’ont pas été respectés. En plus, le prix est en deçà de celui pratiqué par nos voisins, cela pourrait encourager la fuite de nos produits vers ces pays.
Maintenant que nous affirmons avoir diversifié nos sources de revenus alors pourquoi continuer de faire souffrir nos parents planteurs alors« , peut-on lire dans les commentaires.