En Côte d’Ivoire, la traque contre les conducteurs indélicats utilisant illégalement des véhicules administratifs va débuter dans quelques jours.
Le ministère des Transports s’apprête à accompagner cette opération de répression visant les usagers de plaques d’immatriculation dites « banalisées » ou « fantaisistes », apposées illégalement sur des véhicules de l’administration publique.
Cette mesure entrera officiellement en vigueur le mardi 15 juillet 2025.
Quatre jours avant le lancement de cette opération, qui s’inscrit dans le cadre des décisions prises lors du dernier Conseil des ministres, les services du Ministère des Transports et la Préfecture de police d’Abidjan finalisent les préparatifs.
Lors d’une séance de travail tenue ce vendredi 11 juillet, le Ministère des Transports a réaffirmé son engagement à faire respecter cette décision.
À cette occasion, Oumar Sacko, directeur général des Transports Terrestres et de la Circulation (DGTTC), accompagné du commissaire divisionnaire-major Touré Abdul Kader, directeur de la Police spéciale de sécurité routière, a échangé avec les autorités policières de la ville d’Abidjan.
Selon M. Sacko, cette réunion stratégique visait à affiner les principales étapes du plan de déploiement, dans une perspective d’harmonisation des actions sur le terrain.
Il a précisé que cette opération d’envergure, élargie aux véhicules administratifs, vise à mettre fin à l’indiscipline sur les routes. Il a également rappelé que toute immatriculation doit être conforme, lisible et réglementaire.
« L’objectif est d’améliorer la sécurité routière et d’assurer la traçabilité des véhicules à des fins de sécurité intérieure », a-t-il souligné.
Le directeur général a ajouté que l’opération mobilisera également des volontaires du ministère des Transports, afin de renforcer l’efficacité des contrôles.
À travers cette initiative, le gouvernement adresse un appel à la responsabilité des conducteurs de véhicules administratifs, reconnaissables par leur plaque de couleur jaune, les invitant à se conformer aux normes en vigueur en matière d’immatriculation, dans un esprit de civisme et de respect de l’ordre public.