Le préfet de la région de l’Agnéby-Tiassa en Côte d’Ivoire, Sihindou Coulibaly, a lancé un appel pressant aux fonctionnaires et agents de l’État de sa région pour qu’ils se soumettent au recensement biométrique en cours.
Cette opération, qui s’étendra jusqu’au 25 octobre 2024, vise à établir un registre administratif précis et fiable des agents de la fonction publique.
Lors de la cérémonie mensuelle d’honneur à l’emblème national, le préfet a souligné l’importance cruciale de cette démarche.
« C’est le lieu pour moi d’inviter tous les directeurs et chefs de service à véritablement adhérer à ce projet de recensement biométrique afin d’éviter des situations pouvant nous mettre en difficulté », a-t-il déclaré.
Le recensement biométrique, qui consiste à collecter des données biométriques (empreintes digitales, reconnaissance faciale) associées aux informations administratives des fonctionnaires, permet de lutter contre la fraude, d’améliorer la gestion des ressources humaines et de renforcer la transparence dans la fonction publique.
Pour faciliter l’opération, les autorités envisagent de déployer des équipements d’enrôlement dans des centres qui concentrent un grand nombre de fonctionnaires, afin d’accélérer le processus.
Enjeu et défis derrière le recensement des fonctionnaires de la Côte d’Ivoire
Ce recensement biométrique représente un enjeu majeur pour l’administration ivoirienne. Il s’agit d’un pas décisif vers la modernisation de la gestion des ressources humaines dans la fonction publique.
Cependant, sa mise en œuvre soulève plusieurs défis, notamment la sensibilisation de tous les agents, la maîtrise des outils technologiques et la garantie de la confidentialité des données.
Le succès de cette opération dépendra en grande partie de la mobilisation de tous les acteurs concernés : les autorités administratives, les chefs de service, mais aussi et surtout les fonctionnaires eux-mêmes.
Il est essentiel que chacun prenne conscience de l’importance de ce processus et s’y implique activement.