En Côte d’Ivoire, le tournage d’un clip du rappeur Himra a occasionné la fermeture temporaire de la voie menant au Complexe Sportif, à hauteur de la place CP1. C’est ce qu’a indiqué Alertes 100 sur sa page Facebook, ce 25 août 2025.
En effet, l’artiste avait lancé un appel à ses fans, qui ont répondu massivement, ce qui a provoqué d’importantes difficultés de circulation sur la voie.
Entre les critiques de ses détracteurs et l’admiration de ses fans, Himra continue de s’imposer dans le rap ivoirien.
Récemment, il a réalisé une performance impressionnante en atteignant 1,24 million de streams sur Spotify (global) en seulement 24 heures avec son titre « DACHIBA KOUMGBA TCHAIBA ».
Les deux principaux marchés de son album sont la Côte d’Ivoire et la France. Le rappeur a également obtenu le plus haut score de sa carrière avec 1,769 million de streams Spotify le 22 août, en tenant compte des performances de l’ensemble de son catalogue.
Face à son succès, l’artiste doit aussi gérer une vague de critiques. Il a récemment répondu au web-humoriste Juste Crépin Gondo, qui accusait certains rappeurs d’« envoûter » leurs fans.
« Où avez-vous appris tout ça, même ? Comment peux-tu prier Dieu et accepter qu’on t’envoûte par une simple volonté ? Donc, dans ta vie, c’est quelqu’un d’autre qui commande ? Tu es la télé et lui, la télécommande ! (…)
Alors, les autres chansons que tu écoutes, quand tu t’habilles le matin, ce sont elles aussi qui te dictent quoi porter ?
Sinon, c’est maintenant que le rap commence à évoluer ici. Mais malheureusement, quand l’Africain constate l’évolution de quelque chose, il l’assimile aussitôt à de la sorcellerie.
Donc, vous vous levez un matin et vous décidez de salir la réputation ou le travail des autres ?
C’est comme si aujourd’hui, avec le soutien des ultras que j’ai et toute l’audience qui va avec, je me réveillais pour traiter quelqu’un de ceci ou de cela !
En tout cas, désormais, la personne qui tentera d’entacher mon image, je vais lui créer un personnage et le confier à mes ultras.
Plus sérieusement, travaillez les gars ! Ce n’est pas de la sorcellerie. Dans tout métier, il faut aimer ce que l’on fait.
Moi, dans le mien, j’aime travailler ; je suis obsédé par ça. Peut-être que c’est cet excès de travail qui vous fait croire autre chose. Je vis pour mon métier, je suis dans l’excès du travail.
Je comprends donc que les résultats que je produis puissent vous paraître trop grands, au point de vous sembler anormaux. Mais en réalité, je ne fais que pousser le travail à l’extrême », avait-il affirmé.