En Côte d’Ivoire, le Procureur Général, Souleymane Koné, a haussé le ton face à la montée inquiétante des cas de vi0l dans la ville de Korhogo.
Le mardi 18 novembre 2025, lors de la rentrée judiciaire de la Cour d’Appel de Korhogo, le magistrat a réagi à la progression de ce fléau, particulièrement dans les régions du Poro, de la Bagoué et du Denguelé.
Au cours de la présentation du bilan, 155 procédures pour vi0l ont été enregistrées durant l’année judiciaire écoulée par les différents cabinets d’instruction :
- 48 cas pour le Tribunal de Première Instance (TPI) de Korhogo,
- 15 cas pour le TPI d’Odienné,
- 92 cas pour celui de Boundiali.
Dans son exposé, il a rappelé que, selon la définition commune, le viol est « un acte de pénétration s€xuelle commis sur autrui, par violence, contrainte, menace ou surprise ».
Il a également cité l’article 403 du Code pénal, qui définit le viol comme :
« Tout acte de pénétration vginale, anale, buccale ou de quelque nature qu’il soit, à but s€xuel, imposé à autrui sans son consentement, en usant d’une partie du corps humain ou d’un objet, par violence, menace, contrainte ou surprise. »
Le Procureur Général a précisé que les articles 403 et 404 du Code pénal punissent les auteurs de viol, de tentative de viol ou de complicité de viol d’une peine minimale de cinq (5) ans d’emprisonnement, pouvant aller jusqu’à vingt (20) ans, voire la prison à vie, selon les circonstances aggravantes.
Il a également invité les autorités administratives, traditionnelles et coutumières à intensifier la sensibilisation des populations sur la gravité et les dangers du vi0l.