En Côte d’Ivoire, les autorités ont réagi à une allégation qui a semé la panique parmi les consommateurs du poisson communément appelé Adjovan.
En effet, un message vocal circulant sur les réseaux sociaux accuse certaines vendeuses d’asperger ce poisson d’insecticides, un produit dangereux pour la santé humaine.
Face à cette situation, une équipe du ministère des Ressources animales et halieutiques a mené une enquête au marché d’Abobo-Doumé, situé dans la commune d’Attécoubé.
Sur place, les commerçantes ont catégoriquement réfuté ces accusations et expliqué le processus de préparation du poisson Adjovan.
Par ailleurs, les autorités ont effectué des prélèvements afin de confirmer ou d’infirmer ces allégations.
Elles assurent que, pour l’instant, rien ne prouve que le poisson est préparé avec des insecticides, contrairement à ce que prétendent certains internautes.
Cependant, la rumeur a déjà provoqué une psychose chez plusieurs consommateurs, entraînant une réticence à l’achat de ce produit.
Il est donc urgent que les autorités publient les résultats des analyses afin de dissiper les inquiétudes et préserver le gagne-pain des vendeuses d’Adjovan.
Dans le cas contraire, si les faits s’avéraient fondés, des sanctions appropriées devraient être prises.
L’Adjovan, également appelé Lanhouinhin, Adjouevan ou Guedje, est une épice traditionnelle d’Afrique de l’Ouest à base de poisson fermenté.
Très prisé pour l’assaisonnement des plats locaux, il est particulièrement consommé en Côte d’Ivoire, au Bénin, au Togo et au Sénégal.