Côte d’Ivoire : le pays réalise un exploit en seulement 4 mois, plus de 2 293 milliards de FCFA collectés pour…

Côte d'Ivoire Alassane Ouattara France

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Selon la plateforme financière à forte notoriété, Sikafinance, la Côte d’Ivoire a enregistré une performance remarquable sur les quatre (4) premiers mois de l’année en cours.

En effet, selon le média, les impôts collectés par la Côte d’Ivoire à fin avril 2024 ont atteint la barre des 2 293 milliards de FCFA, soit 3,49 milliards d’euros.

Le pays d’Alassane Ouattara enregistre donc une hausse de 8,5 %, soit plus de 179,7 milliards d’augmentation en glissement annuel.

Selon l’analyse de Sikafinance, cette performance remarquable de l’État ivoirien sur seulement les 4 premiers mois de l’année en cours représente à lui seul, 37,45% des prévisions concernant les recettes fiscales 2024.

Notons que les recettes fiscales prévues pour cette année dans le cadre de l’exécution du budget 2024, s’élèvent à 6 121,40 milliards de FCFA.

Selon la plateforme financière, le pays avait réussi à enregistrer au premier trimestre 2024, 913,1 milliards de FCFA sur un objectif de 931,2 milliards de FCFA.

Sikafinance révèle que cet exploit a aussi été possible grâce « à la bonne collecte des recettes non fiscales », qui se sont établies à plus de 22%, soit 346,8 milliards de FCFA.

Cependant, ces impôts collectés n’ont pas été suffisants pour permettre à l’État ivoirien de faire face à ses besoins.

« Ces recettes n’ont cependant pas suffi à couvrir les besoins de l’État ivoirien sur la période puisque ce dernier a dépensé 3 560,5 milliards de FCFA à fin avril 2024 en augmentation de 9,9% (+ 320 milliards FCFA) en rythme annuel », a indiqué Sikafinance.

Selon la même source, la Côte d’Ivoire a donc procédé à un emprunt conséquent de 3 001,3 milliards de FCFA sur les marchés financiers afin de faire face à cet écart.

Cette hausse des dépenses de l’Etat ivoirien serait due à l’augmentation des dépenses personnelles, des dépenses de fonctionnement, des intérêts dus sur la dette publique, des dépenses d’investissements et des subventions et transferts.