Le Premier ministre ivoirien, Beugré Mambé, a partagé l’exemple ivoirien en matière de Formation technique et professionnelle.
C’était lors de la 15e Conférence du Cadre de Concertation des ministres en charge de l’Emploi et de la Formation professionnelle des pays de l’UEMOA. Elle portait sur le thème « Système qualité dans la formation professionnelle : quelle stratégie de mise en œuvre pour une meilleure employabilité des jeunes et des femmes de l’espace UEMOA ? ».
Selon Robert Beugré Mambé, « le président de la République, Alassane Ouattara, a donné un statut particulier au visage de l’Enseignement technique considéré comme l’école de la deuxième chance dans le langage commun, mais qui est, en réalité, l’école de la chance parce que quand on sort de là, on est sûr de trouver un emploi ou bien de se créer un emploi ».
Ensuite, une variété de choix est offerte aux jeunes quel que soit leur niveau scolaire. Cela est aujourd’hui renforcé, a ajouté le Premier ministre, par l’adoption par décret du Certificat de Qualification aux Métiers (CQM) qui va être amplifié par la législation.
« Ce CQM vient s’ajouter aux CAP, BT et BTS de sorte que tous ces jeunes brillants qui accusent quelquefois un peu de retard, prennent conscience de leur grande intelligence et surtout de leur génie.
Désormais, au-delà du BTS, il y aura des possibilités d’être ingénieurs d’applications, ingénieurs de conception en charge de la recherche pour améliorer le quotidien de nos pays », a-t-il annoncé.
À cela, s’ajoute une variété de lycées professionnels selon les spécificités agricoles des régions, pour que dans ces régions les lycées spécialisés permettent d’améliorer les productions, la transformation et la commercialisation des produits agricoles.
« Mais, il y a un lieu commun à tous ces lycées, c’est la formation aux filières mécanique, électronique et tous les corps des métiers du bâtiment.
C’est une kyrielle de lycées professionnels que nous allons implanter dans les différentes régions de Côte d’Ivoire.
Le programme est déjà lancé. Il représente plus de 250 milliards de FCFA et d’ici à décembre 2025, tout sera en place pour la jeunesse ivoirienne ».