En Côte d’Ivoire d’Alassane Ouattara, un trésor peut souvent se cacher au sein de ce qui est considéré comme un déchet.
C’est ce qu’il est possible de comprendre à travers la dernière politique touchant les graines d’hévéa dans le pays.
Concrètement, la Côte d’Ivoire d’Alassane Ouattara veut faire de la graine d’hévéa un indispensable en termes de carburant vert. Ce qui permettrait finalement au pays de rentabiliser énormément.
Et pour cause, le pays ouest-africain demeure le premier fournisseur de caoutchouc naturel en Afrique. Les graines issues des plans d’hévéa sur lesquels est extrait le caoutchouc sont fréquemment considérés comme déchets.
Ainsi, en réinventant sa filière hévéicole, la Côte d’Ivoire transforme clairement un déchet agricole en or vert.
Pour entrer dans les détails, le pays ouvre un nouveau chapitre de son histoire industrielle en valorisant les graines d’hévéa pour la production de biocarburants.
C’est l’annonce du groupe ENI de collecter 50 000 tonnes de graines d’hévéa en 2024 qui marque véritablement l’accélération du projet.
Déjà des bénéfices pour la Côte d’Ivoire d’Alassane Ouattara
La transformation est spectaculaire : la Société ivoirienne de raffinage a déjà produit 1 500 litres de biodiesel, validant la viabilité technique du projet.
Cette réussite s’appuie sur un potentiel considérable : la Côte d’Ivoire exploite 700 000 hectares de plantations d’hévéas, avec une capacité de collecte atteignant 93 000 tonnes de graines en 2024.
L’impact économique s’annonce substantiel. Dans un marché mondial des biocarburants estimé à 120 milliards de dollars en 2023 et promis à une croissance de 46% d’ici 2030, la Côte d’Ivoire se positionne stratégiquement.
Cette initiative renforce non seulement la souveraineté énergétique du pays, mais crée également de nouvelles sources de revenus pour les agriculteurs.