Dans le cadre de la lutte contre la cherté de la vie, le gouvernement va lancer, le mercredi 19 février 2025 à Abidjan, le contrôle métrologique des instruments de mesure.
Ce contrôle métrologique, qui vise à s’assurer que les quantités servies aux populations correspondent aux dépenses effectuées, sera couplé avec le renforcement du contrôle de l’affichage des prix.
« Dès demain, lancez vos inspecteurs sur le terrain pour contrôler les niveaux de stock, s’assurer qu’ils sont suffisants pour le ramadan et que les prix sont respectés. Procédez également au lancement officiel des contrôles métrologiques la semaine prochaine », a instruit le Chef du gouvernement.
Selon le Premier ministre, lorsque la mesure du produit ne respecte pas les normes requises, cela participe aussi à la surenchère.
En effet, a-t-il expliqué, l’usager perd une part significative de ce qu’il a acheté et se voit contraint de dépenser davantage pour satisfaire ses besoins.
Ces nouvelles dispositions viennent renforcer le dispositif de lutte contre la vie chère mis en place par le gouvernement dès la survenue de cette crise mondiale.
D’importantes mesures à court et à moyen terme ont déjà été mises en place pour soulager les ménages. Les prix d’une vingtaine de produits de grande consommation ont été réglementés.
De plus, le gouvernement a pris des dispositions pour améliorer la production de produits vivriers afin de canaliser la flambée des prix par une offre plus importante.
Cela inclut notamment l’équipement des coopératives productrices de vivriers en semences, engrais et matériels roulants, ainsi que la mise en œuvre du projet de construction et de réhabilitation des marchés de gros, de détails et de sites de groupage.
Sur ce plan, on peut noter la construction de trois marchés de gros (Abidjan, Daloa, Abengourou) et douze marchés de relais.
16 de ces marchés achevés, feront l’objet d’inauguration dans les prochains jours.
La stratégie gouvernementale de lutte contre la cherté de la vie se renforce régulièrement.
Elle repose sur l’accroissement des moyens de production, de conservation et de transformation de produits vivriers, ainsi que sur la modernisation de la production agricole, animale et halieutique.
Et cela, avec le recours à l’irrigation, à la mécanisation et aux engrais afin d’assurer une disponibilité de produits vivriers en toutes saisons.
À ces mesures, s’ajoutent les facilités et subventions accordées à l’importation de certains produits de première nécessité tels que les ressources animales provenant des pays de l’hinterland et la farine de blé.
Aussi, la revalorisation des salaires des fonctionnaires et agents de l’Etat, ainsi que la hausse du SMIG pour les travailleurs du secteur privé.
Tous ces efforts témoignent de l’engagement du gouvernement non seulement à maîtriser l’inflation, mais également à garantir un meilleur bien-être aux populations.