Dans le paysage sanitaire en Côte d’Ivoire, un nouveau chapitre s’ouvre avec l’arrivée du Dr Lucien Alexis Manga, fraîchement nommé représentant de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
Sa prise de fonction, effective depuis le 2 septembre 2024, marque un tournant dans les relations entre le pays et l’institution onusienne.
Le 5 septembre, Pierre Dimba, ministre ivoirien de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, a accueilli ce haut cadre lors d’une rencontre qui témoigne de l’importance accordée à cette collaboration.
L’entrevue a été l’occasion de dresser un bilan positif des actions conjointes menées jusqu’à présent, notamment grâce à la mise en place d’une plateforme de coopération qui a permis d’optimiser les initiatives sanitaires sur le territoire.
L’engagement de la Côte d’Ivoire envers l’OMS se concrétise par une contribution substantielle au cycle d’investissement « Tous pour la santé, la santé pour tous », soulignant la volonté du pays de jouer un rôle actif dans les stratégies de santé globale.
Cette démarche s’inscrit dans une dynamique de renforcement des capacités nationales en matière de santé publique.
De son côté, le Dr Manga, fort d’une expérience acquise au Mali et en République du Congo, a esquissé les contours de sa mission.
Parmi les priorités figurent l’amélioration de la gestion des données de santé et le développement de pôles régionaux d’excellence, des axes cruciaux pour une politique de santé efficace et pérenne.
La menace de la variole simienne (Mpox), classée urgence sanitaire de niveau 3, n’a pas été éludée. Le nouveau représentant a réaffirmé la mobilisation de l’OMS aux côtés des autorités ivoiriennes pour endiguer cette épidémie, illustrant l’importance d’une réponse coordonnée face aux défis sanitaires.
Cette rencontre augure d’une collaboration renforcée entre la Côte d’Ivoire et l’OMS, dans un contexte où les enjeux de santé publique se complexifient.
L’expertise de l’organisation internationale, couplée à l’engagement des autorités locales, pourrait bien catalyser des avancées significatives dans le système de santé ivoirien, au bénéfice de l’ensemble de la population.