Côte d’Ivoire : le gouvernement met-il les messages et appels sur écoute ?

Côte d'Ivoire : le gouvernement met-il les messages et appels sur écoute ?

Crédit photo : Freekip Radiotrician with blue protective gloves holding smart phone with blank screen, trying to find cause of malfunction, fixes cell phone with serious fault its motherboard. Electronic engineering concept

En Côte d’Ivoire, le gouvernement a démenti une information selon laquelle les appels et messages seraient désormais enregistrés par un ministère.

« Un message circule sur WhatsApp prétendant que tous les appels et messages seraient enregistrés et que les réseaux sociaux seraient directement reliés au système d’un ministère.

Il est également affirmé que les signes bleus ou rouges signaleraient une surveillance gouvernementale.

Ces affirmations sont entièrement fausses et sans fondement. Aucune institution officielle n’a annoncé ni adopté de telles mesures.

Merci de ne pas relayer ces fausses informations et de vérifier vos sources avant de partager », a indiqué la plateforme gouvernementale Alertes 100 sur sa page Facebook, ce dimanche 28 septembre 2025.

Malgré cette réponse, quelques internautes ont exprimé des réserves.

« Ah mais pourquoi le procureur dit : « Ayez à l’esprit que je vous écoute » ? Avec une telle affirmation, ça fait flipper, non ? », a commenté un internaute.

Cette controverse survient alors que le procureur de la République près le tribunal d’Abidjan, Koné Braman, a émis de nouvelles restrictions concernant l’utilisation des réseaux sociaux.

Désormais, les propriétaires de pages ainsi que les créateurs de contenu seront considérés comme complices des mauvais commentaires publiés sur leurs pages et pourront être poursuivis devant la justice.

« Je voudrais m’adresser à ceux qui animent des panels TikTok ou autres plateformes : quand vous engagez ces panels, si quelqu’un tient des propos injurieux ou contraires à la loi, retirez immédiatement cette personne et ayez à l’esprit que le procureur écoute.

Ayez également à l’esprit que la PLCC (Plateforme de Lutte contre la Cybercriminalité, ndlr) écoute. C’est avec tout le sérieux que je le dis », a déclaré le procureur face aux professionnels des médias, influenceurs, blogueurs, fact-checkeurs, responsables de plateformes numériques et acteurs de la société civile.

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