En Côte d’Ivoire, le gouvernement a mis en garde les établissements scolaires qui exigent des parents d’élèves des dépenses interdites.
À l’occasion de cette rentrée académique 2024-2025, la ministre de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation, Mariatou Koné, a rappelé l’interdiction de cotisations exceptionnelles et l’imposition de certaines dépenses aux parents d’élèves.
La ministre a mentionné des dépenses telles que :
- Achat de tenue scolaire au sein des établissements ;
- Photographie des élèves au sein des établissements ;
- Achat d’enveloppes timbrées ;
- Achat de produits de ménage ;
- Mouton pédagogique, etc.
Elle a qualifié de défiance et d’insubordination les acteurs qui se prêtent à ces pratiques interdites.
La ministre a également rappelé que toute personne se livrant à de telles actions encourt une sanction immédiate, à savoir le relèvement immédiat de leurs fonctions.
Par ailleurs, Mariatou Koné a indiqué qu’il y a deux ans, des inspecteurs, proviseurs ou enseignants qui s’étaient érigés en commerçants ont écopé de lourdes sanctions qu’ils ont jugées injustes.
Cette mise en garde a été saluée par un internaute.
« Ehhh merci, Madame la Ministre, pour cette belle mise en garde. Par ailleurs, faites un tour dans les établissements privés ! C’est un véritable scandale là-bas. Les parents d’élèves sont soumis au diktat des fondateurs.
Les élèves affectés par l’État, qui doivent débourser au moins 50 000 francs pour l’inscription physique, se voient encore sommés de déposer un paquet de rames et une boîte de craie.
Ceux qui ne s’exécutent pas sont renvoyés ! Diantre ! Trouvez une solution pour ces situations indélicates que les parents rencontrent dans ces écoles privées.
Il y a des zones où il n’y a aucune école publique. Là, les populations sont livrées aux lois de ces établissements. C’est le cas de cette vaste zone entre les communes d’Anyama et d’Abobo (Ndotré), a-t-il indiqué.