En Côte d’Ivoire, le gouvernement vient de donner la mesure pour les cinq prochaines années : des véhicules électriques dans les rues du pays.
En effet, dans une démarche écologique, la Côte d’Ivoire s’engage résolument vers la mobilité électrique.
Concrètement, le gouvernement ivoirien vient d’annoncer son objectif d’atteindre 10% de véhicules électriques dans son parc automobile national d’ici 2030.
Il faut savoir que c’est une initiative qui entre dans le cadre du prolongement des engagements pris lors de la COP 21 de réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 30,41%.
Un changement vers les véhicules électriques déjà amorcé en Côte d’Ivoire
De plus, ce changement dans le paysage automobile ivoirien, qui compte actuellement plus de 1,5 million de véhicules, prend forme avec l’arrivée remarquée d’acteurs majeurs du secteur.
Le constructeur chinois BYD, leader mondial des véhicules à nouvelle énergie, vient de faire son entrée sur le marché ivoirien via Loxea, filiale du Groupe CFAO, rejoignant ainsi MG Motors et RIMCO dans la course à l’électrification.
L’infrastructure de recharge, élément crucial de cette transition, se développe aussi progressivement.
Et pour cause, la start-up EV Tech, en partenariat avec Loxea, déploie un réseau de bornes de recharge à travers le pays.
Abidjan compte déjà 25 points de recharge, tandis que d’autres villes comme Yamoussoukro et Bouaké commencent à s’équiper. Un plan d’expansion prévoit d’ailleurs de couvrir l’axe stratégique Abidjan-San Pedro.
Nicolas Richard, directeur général de Loxea, n’a pas manqué de souligner les avantages économiques de cette transition.
« Les coûts de recharge sont huit à dix fois inférieurs à ceux du carburant traditionnel », a-t-il martelé.
Avec une autonomie dépassant les 400 kilomètres, les nouveaux modèles électriques semblent adaptés aux besoins locaux.
Fort de l’un des meilleurs taux d’électrification en Afrique, le pays dispose d’atouts considérables pour réussir ce virage technologique.
Cette initiative pourrait bien positionner la Côte d’Ivoire comme précurseur de la mobilité durable en Afrique de l’Ouest, tout en contribuant significativement à ses objectifs environnementaux.