La Côte d’Ivoire va accueillir une nouvelle zone industrielle qui va rapporter des milliards au pays d’Alassane Ouattara.
En effet, Bouaké va devenir un pôle économique avec la création d’une zone logistique et industrielle de 549,5 hectares.
Le projet a été officialisé par décret gouvernemental et promet de transformer le paysage économique ivoirien et d’attirer des investissements considérables.
Concrètement, la décision a été annoncée à l’issue du Conseil des ministres du 26 février 2025.
Pourquoi créer une nouvelle zone industrielle en Côte d’Ivoire ?
Le gouvernement ivoirien, déterminé à diversifier les centres névralgiques de son économie au-delà d’Abidjan, mise sur cette zone industrielle pour dynamiser la région de Bouaké et stimuler la croissance nationale.
Située aux abords de l’échangeur de Sakassou, cette parcelle stratégique de plus de 500 hectares a été déclarée d’utilité publique.
L’objectif affiché est clair : offrir aux investisseurs des infrastructures modernes favorisant la compétitivité et la performance des entreprises souhaitant s’implanter dans la région.
La ville de Bouaké, troisième pôle économique du pays après Abidjan et San Pedro, ne cache pas ses ambitions.
Son programme « Bouaké Nouveau » témoigne de sa volonté de se réinventer et d’explorer des mécanismes de financement alternatifs, moins dépendants des budgets étatiques.
Cette approche innovante porte d’ailleurs déjà ses fruits. C’est ainsi qu’en janvier 2025, la ville a obtenu une notation financière « BBB » à long terme et « A3 » à court terme avec une perspective stable, attribuée par la société Bloomfield Investment Corporation.
Cette crédibilité financière, plaçant Bouaké dans la catégorie des investissements à risque modéré, représente un atout considérable pour attirer de nouveaux capitaux.
La zone industrielle en développement bénéficie ainsi d’un contexte favorable, renforcé par les initiatives locales pour promouvoir les opportunités d’investissement.
Le forum économique « Invest in Bouaké », organisé en 2024 en partenariat avec le Centre de promotion des investissements en Côte d’Ivoire (CEPICI), en est la preuve.
L’événement a abouti à la signature de 14 accords, dont un engagement particulièrement significatif : 350 millions de dollars promis par l’entreprise kényane United Aryan Unlimited pour la construction d’une usine textile dans la future zone industrielle.