En Côte d’Ivoire, premier producteur mondial, la nouvelle campagne cacaoyère 2022-2023 démarre avec une production en berne.
Un mois après le lancement des récoltes, les arrivées dans les ports sont en baisse de 25% par rapport à l’an dernier, selon des exportateurs. Seulement 350 000 tonnes ont été collectées à ce stade.
Cette contre-performance s’explique par un impact négatif des fortes pluies de juillet. Les prévisions tablent sur une production annuelle de 1,8 million de tonnes, soit la plus faible performance depuis 5 ans. Loin des 2,4 millions de tonnes de la saison dernière.
Pourtant, les cours mondiaux du cacao sont au plus haut, à près de 4000 dollars la tonne en novembre contre 2560 dollars en janvier. De quoi rendre la filière ivoirienne encore plus dépendante des fluctuations des prix.
Le gouvernement a beau avoir relevé le prix d’achat au producteur à 1000 francs CFA le kilo, l’écart se creuse avec le Ghana voisin (1126 francs CFA). Preuve des défis qui attendent la Côte d’Ivoire, dont l’économie repose largement sur le cacao.
Cette contre-performance tombe mal pour le premier producteur mondial. Elle risque aussi d’accentuer la pression sur les cours, au détriment des industriels du chocolat.
Restez à jour en vous abonnant à notre chaine WhatsApp et notre canal Telegram.
Lire aussi :
Des pays africains en passe de fabriquer localement des armes grâce à la Russie
Ces pays monopolisent plus de 60 % du PIB mondial, l’Afrique dans…