En Côte d’Ivoire, la Fédération des Jeunes Entrepreneurs (FEJECI) réagit aux travaux d’assainissement du district d’Abidjan.
En effet, le ministre gouverneur Cissé Bacongo a pris des décisions en vue d’assainir et rendre plus belle la ville.
Ces décisions ont déjà conduit au déguerpissement des maisons et bâtiments des quartiers délabrés, ainsi qu’à l’interdiction des mendiants et des vendeurs à charrettes dans la ville.
Face à cette situation, la FEJECI, à travers un communiqué, a appelé à plus de tolérance envers les personnes touchées par les décisions, en particulier les vendeurs à charrettes.
Voici le communiqué :
Monsieur le président de la Fédération des Jeunes Entrepreneurs de Côte d’Ivoire, souhaite en son nom propre et au nom de son institution féliciter la mesure prise par S.E.M le Ministre Gouverneur du District Autonome d’Abidjan, et affirmer la disponibilité de la FEJECI à soutenir ces mesures idoines et à lutter contre le désordre urbain.
La FEJECI est un acteur majeur dans la communication passive et dans la sensibilisation des jeunes entrepreneurs sur toutes les mesures visant à améliorer l’environnement entrepreneurial en Côte d’Ivoire.
Par ailleurs, notre rôle dans le cas présent est de faire comprendre la décision aux jeunes entrepreneurs ivoiriens et étrangers affectés par celle-ci, de l’accepter et d’y voir à travers ces mesures l’appel à la formalisation de leurs activités pour l’intérêt de la nation.
Cependant, par ce communiqué, la Fédération des Jeunes Entrepreneurs de Côte d’Ivoire souhaite faire un plaidoyer auprès de S.E.M le Ministre Gouverneur du District Autonome d’Abidjan, afin de mener tout d’abord une campagne de communication sur les nouvelles mesures, d’accorder un délai supplémentaire aux jeunes entrepreneurs directement touchés par ces mesures.
Notamment, les vendeurs à deux roues à mains dans le but de leur donner le temps de se formaliser, se moderniser et se conformer aux nouvelles dispositions qui seront prises pour la continuité de leurs activités en adéquation avec votre vision pour l’environnement du District Autonome d’Abidjan, car cela reste également une forme d’économie à préserver.
La fédération entreprendra toute procédure de conciliation nécessaire et de discussion passive avec l’autorité compétente dans le but de trouver un compromis efficace et idéal pour l’application des mesures prises.
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