La Facture normalisée électronique (FNE) vient renforcer l’écosystème des instruments de lutte contre la déperdition des recettes de l’État tout en apportant une réponse certaine aux comportements délictueux, a souligné le Premier ministre, Robert Beugré Mambé, le lundi 21 juillet 2025, à Abidjan.
Le Chef du gouvernement affirme que le déploiement par régime d’imposition se fera à compter du 1er septembre 2025.
Pour lui, l’iniquité de l’impôt tue la capacité de mobilisation de services et affecte significativement les rendements, « d’où la nécessité d’aller à la digitalisation de l’ensemble de la chaîne des opérations pour garantir un traitement équitable de tous ».
Il a ajouté que la FNE ne peut atteindre les objectifs visés sans une adhésion et une collaboration des entreprises, une sensibilisation des populations et l’accompagnement adéquat de la Direction générale des impôts.
Robert Beugré Mambé a souhaité le basculement total de toutes les entreprises vers la facture normalisée électronique avant la fin de l’année 2025.
Le ministre des Finances et du Budget, Adama Coulibaly, a, quant à lui, rappelé que l’implémentation de la Facture normalisée électronique est un volet important de la mise en œuvre de la stratégie de mobilisation des recettes à moyen terme couvrant la période 2024-2028.
Selon le directeur général des Impôts, Abou Sié Ouattara, dont la structure est à l’initiative de la FNE, c’est depuis janvier 2025 que la FNE a été introduite uniquement pour les grandes entreprises. Mais désormais, elle va prendre en compte toutes les catégories d’entreprises et leur régime d’imposition.
La FNE a pour objectifs, entre autres, de :
-renforcer la compétitivité des entreprises,
-réduire les frais administratifs (coûts d’impression, stockage et d’envoi des factures),
-faciliter les déclarations de TVA (Taxe et Valeur ajoutée) pour les assujettis par le pré-remplissage, etc.