En Côte d’Ivoire, les auteurs d’une vidéo de propagande incitant à bloquer les voies publiques encourent jusqu’à 5 ans de prison. C’est ce qu’a indiqué la PLCC, ce mercredi 10 septembre 2025 sur sa page Facebook.
« À travers cette vidéo de propagande, des propos susceptibles de menacer la cohésion sociale et de troubler la quiétude des populations ont été diffusés.
Nous rappelons que de tels agissements constituent une incitation au trouble à l’ordre public par le biais d’un système d’information.
Cette infraction est prévue et réprimée par l’article 369 du Code pénal ainsi que par l’article 62 de la loi n°2013-451 du 19 juin 2013 relative à la lutte contre la cybercriminalité.
Les auteurs de ces actes s’exposent à une peine d’emprisonnement allant d’un (01) mois à cinq (05) ans, ainsi qu’à une amende comprise entre un million (1 000 000) et vingt millions (20 000 000) de francs CFA.
L’ANSSI appelle chacun, auteurs comme internautes, à plus de responsabilités dans l’usage des outils numériques », a indiqué la plateforme.
Cette vidéo intervient dans un climat de tension politique où le pays s’apprête à accueillir les élections présidentielles en octobre 2025.
Lundi 8 septembre 2025, le Conseil constitutionnel a rejeté 55 candidatures sur 60 dans le cadre de la présidentielle notamment deux grandes figures de l’opposition, Laurent Gbagbo et Tidjane Thiam.
Leurs partisans avaient manifesté en août pour réclamer la réinscription de leurs noms sur la liste électorale et protester contre la candidature du président sortant, Alassane Ouattara.
Malgré cela, sa candidature a été reçue et validée par le Conseil constitutionnel.
Par ailleurs, l’instance a retenu également les candidatures de Madame Henriette LAGOU, de Monsieur Jean-Louis BILLON, de Madame Simone EHIVET GBAGBO et de Monsieur Ahoua DON MELLO.