En Côte d’Ivoire, le coach Jean-François Yoman a dénoncé comme un manque d’éducation l’utilisation de certaines expressions entre les couples et leur entourage.
Selon lui, il est inapproprié de dire « notre mari » en parlant du mari de son amie, et inversement.
« (…) Pour moi, c’est un manque d’éducation et c’est à proscrire d’utiliser des expressions comme : notre femme ou notre mari, pour appeler la femme ou le mari de ton ami(e).
C’est comme un buisson : ça cache beaucoup de choses. Il est toujours préférable d’assainir dès le départ et de respecter la femme ou le mari de son ami(e). On a déjà vu des amis poser des gestes déplacés envers la femme de leurs propres amis et vice-versa.
Je n’ai pas besoin d’être forcément ami avec la femme de mon ami.
Si la femme de mon ami ou de mon frère m’appelle la nuit, mon premier réflexe est de rappeler mon ami. Et si je n’arrive pas à le joindre, c’est seulement à ce moment-là que je décrocherai l’appel de sa femme », a-t-il indiqué.
Sur la toile, son point de vue n’est pas partagé par plusieurs internautes. On peut lire des remarques comme :
« Parle-nous de ton cas, mon frère. Tout dépend de la femme avec qui tu vis, dans quelles conditions tu l’as rencontrée.
Sinon, on emploie ce terme pour plaisanter. Aussi, ce terme concerne les hommes et les femmes dignes de ce nom, pas ceux qu’on rencontre aujourd’hui pour se marier le lendemain »;
« N’importe quoi… Priez pour avoir de bonnes personnes dans votre entourage. Même sans dire « notre femme », s’ils sont mauvais, ils te feront des ennuis » ;
« Ah vieux ! Souvent tu es trop théorique, hein ! Les théories ne sont pas toujours réalistes, surtout dans le premier paragraphe. Nous sommes Africains, appeler quelqu’un « notre femme », « notre mari », etc., c’est affectif.
Je pensais que tu allais dire que souvent c’est semblant, les gens font ça pour la forme, mais vouloir utiliser ça comme argument pour justifier le reste de ton propos, je ne valide pas, ce n’est pas la bonne démarche ».