En seulement 1 an d’activité, à savoir du 24 octobre 2023, date de son opérationnalisation, à ce jour, l’Institut de Médecine nucléaire d’Abidjan (IMENA) a réalisé 1307 examens, a déclaré la directrice de l’IMENA, Pr Annick Kouamé Koutouan, le mardi 15 octobre 2024 à Abidjan-Plateau.
Elle intervenait à la conférence de presse hebdomadaire « Tout Savoir Sur » du Centre d’Information et de Communication gouvernementale (CICG).
À en croire Pr Annick Kouamé Koutouan, la Côte d’Ivoire ne compte actuellement que quatre médecins de spécialité nucléaire.
A ce sujet, elle a annoncé que d’ici à deux ans, des diplômes de médecine nucléaire vont commencer à être délivrés en Côte d’Ivoire afin que les pôles régionaux de médecine nucléaire prévus soient pourvus.
Parlant de pôles régionaux, elle a annoncé que le centre de médecine nucléaire (en oncologie médicale) en construction à Grand-Bassam sera bientôt ouvert.
Elle a rappelé que le coût de la construction et d’équipements de l’IMENA qui dispose de deux chambres pour le traitement des cancers de la thyroïde, s’élève à plus de 3 milliards de FCFA.
Grâce à l’IMENA, a soutenu Pr Annick Kouamé Koutouan, environ 200 patients de pathologie rénale reçus ont pu éviter l’opération.
Elle a saisi cette tribune pour appeler à dédramatiser le nucléaire qui est au service de la santé et du bien-être de la population :
« On ne devrait plus avoir peur de la médecine nucléaire. Pour le seul mois de septembre 2024, nous avons reçu 167 patients ».