Côte d’Ivoire/Insécurité alimentaire : les zones les plus touchées sont…

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Credit Photo : Aprifel

La Côte d’Ivoire prend sérieusement les questions sur la sécurité alimentaire. Dans ce cadre, le gouvernement a organisé un atelier national pour déterminer les zones à risque.

Les résultats de l’atelier national du cadre harmonisé pour l’analyse et l’identification des zones à risque et des populations dans une situation d’insécurité alimentaire et nutritionnelle a fait l’objet d’un communiqué le lundi 23 décembre 2024.

Le gouvernement fournit des efforts constants pour assurer la sécurité alimentaire dans le pays. De ce fait, il a réuni des experts, des décideurs, ainsi que des partenaires techniques et financiers pour étudier la question.

C’était l’occasion d’informer les responsables gouvernementaux, les organisations internationales, les ONG, les partenaires de développement et la société civile sur les zones identifiées comme étant à risque.

La directrice adjointe du Programme alimentaire mondial (PAM) réaffirme la volonté de l’institution à accompagner le gouvernement ivoirien pour faire de l’accès à une alimentation suffisante, saine et nutritive une réalité tangible pour chaque citoyen.

Le directeur général des Productions et de la Sécurité alimentaire, Pr Angui Kouassi Tehua Pascal, a indiqué que le cadre harmonisé représente un moyen fondamental utilisé non seulement en Côte d’Ivoire. Mais aussi dans d’autres pays de la région du Comité inter-États de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS).

« Chaque année, le nombre de personnes faisant face à l’insécurité alimentaire augmente, et malgré les efforts déployés, les causes demeurent multiples, allant des changements démographiques à l’instabilité politique et au changement climatique », a-t-il détaillé.

M. Angui a reconnu le caractère indispensable du dispositif « Tissu Alimentaire », qui rassemble les données sur le terrain, essentielles pour une gestion minutieuse de la sécurité alimentaire en Côte d’Ivoire.

Selon Angui, ce mécanisme, mené deux fois par an, permet d’identifier les zones à risque et de mieux cibler les populations vulnérables.

En Côte d’Ivoire, cette action tombe au moment opportun, car elle rentre dans le cadre d’une série d’initiatives lancées par le CILSS depuis 2016.

C’est l’origine de la concrétisation de l’engagement du gouvernement par la signature de l’arrêté interministériel n°250 du 19 juin 2014, portant création, attributions, organisation et fonctionnement du Dispositif de suivi de la sécurité alimentaire en Côte d’Ivoire (DISSA).