Côte d’Ivoire : il utilise le logo de cette entreprise pour son commerce et se fait arrêter par la PLCC

Tchad journaliste interpellé

Crédit Photo : iStock

En Côte d’Ivoire, la PLCC a contribué à l’arrestation d’un commerçant utilisant illégalement le logo d’une entreprise pour générer des chiffres d’affaires.

En effet, la PLCC a partagé sur sa page Facebook le récit d’une mission décrivant les détails de l’affaire.

« ATTEINTE À LA PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE

La propriété intellectuelle désigne l’ensemble des droits portant sur les créations, telles que les inventions, les œuvres littéraires et artistiques, les logos, les images, ou encore le design.

Toute reproduction ou représentation, totale ou partielle, d’une œuvre sans l’autorisation de son auteur constitue un acte de contrefaçon. Les réseaux sociaux, devenus un incontournable moyen de communication, sont également un espace de promotion pour diverses œuvres.

Malheureusement, ils sont aussi le terrain de nombreuses infractions, notamment l’appropriation illégale des créations d’autrui, une pratique qui prend de plus en plus d’ampleur. À travers cette histoire, découvrons les implications juridiques auxquelles s’exposent ceux qui s’y adonnent.

Une structure de la place constate que ses signes distinctifs, notamment son logo, font l’objet d’exploitations commerciales abusives sur les réseaux sociaux, sans son autorisation.

En effet, plusieurs profils Facebook commercialisent des maillots et équipements sportifs arborant son logo ainsi que celui de son équipementier.

Constatant cette violation de ses droits de propriété intellectuelle, l’entreprise saisit le tribunal de première instance d’Abidjan-Plateau, qui transmet ensuite le dossier à la Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité (PLCC).

L’enquête menée par la PLCC, avec le soutien du laboratoire de criminalistique numérique de l’ANSSI, permet d’interpeller TL.

Lors de son audition, ce dernier reconnaît les faits et explique qu’il s’approvisionne en articles auprès d’un fournisseur résidant dans un pays d’Asie.

Interrogé sur l’existence d’une autorisation de la structure ou de l’équipementier, TL répond par la négative. Il affirme ne pas avoir conscience que son activité constitue une infraction et exprime ses regrets auprès de l’entreprise lésée.

Pour conclure, TL est conduit devant le parquet pour atteinte à la propriété intellectuelle.

Il est important de rappeler que toutes les œuvres de l’esprit sont protégées par le droit d’auteur et que leurs créateurs bénéficient d’une protection juridique conformément à l’article 5 de la loi n° 2016-555 du 26 juillet 2016 relative au droit d’auteur », lit-on ce 7 mars 2025.

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