En Côte d’Ivoire, un individu a réussi à soutirer plus de 3 millions de francs CFA à plusieurs clients en se servant de fausses pages de vente sur Facebook.
Débusqué par la Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité (PLCC), son mode opératoire a été entièrement dévoilé.
« Méfiez-vous des apparences, elles sont souvent trompeuses. Cette maxime illustre parfaitement les dangers liés aux fausses ventes en ligne.
Des escrocs bien rodés appâtent leurs victimes avec des offres trop belles pour être vraies, puis disparaissent dès que l’argent est versé. L’histoire de KTC en est une preuve.
À la recherche d’une presse à chaud pour ses activités, KTC tombe sur une page Facebook proposant l’équipement à un prix très avantageux.
Il entre rapidement en contact avec le vendeur, qui exige un paiement via Mobile Money avant toute livraison. Confiant, KTC s’exécute. Mais après le paiement, silence total. Le vendeur s’est volatilisé.
Victime d’une arnaque, KTC décide de saisir la PLCC, branche technique de l’Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information (ANSSI).
Les investigations permettent d’identifier un suspect nommé A.A., déjà impliqué dans plusieurs affaires similaires. Interpellé puis entendu par les autorités, il passe rapidement aux aveux.
Il reconnaît avoir monté, depuis trois ans, un système basé sur la création de fausses pages Facebook, la publication d’annonces fictives d’équipements électroniques à bas prix, la demande de paiements anticipés, puis le blocage systématique des victimes une fois l’argent encaissé.
Pris de remords, il présente ses excuses, mais le préjudice est lourd. Dans le cas de KTC et d’autres victimes, le montant total s’élève à 3 178 100 FCFA. A.A. a été déféré devant le parquet pour escroquerie sur Internet, conformément à l’article 471 du Code pénal.
Cette affaire rappelle une fois de plus la nécessité de la prudence lors des achats en ligne. Il est essentiel de vérifier l’identité des vendeurs, d’éviter les paiements non sécurisés et de se méfier des offres trop alléchantes.
En ligne comme ailleurs, prudence est mère de sûreté », a écrit la PLCC sur sa page Facebook, ce vendredi 18 juillet 2025.