En Côte d’Ivoire, la Plateforme de Lutte contre la Cybercriminalité (PLCC ) a récemment partagé la mésaventure d’un homme qui s’est laissé séduire par une géreuse de bizzi sur Facebook.
« Les rencontres en ligne, aussi excitantes soient-elles, comportent des risques. Dans l’univers numérique, la vigilance est de mise, car derrière un écran peuvent se cacher des intentions malveillantes.
NAT, un jeune habitué des réseaux sociaux, fait la connaissance de Grâce, une séduisante jeune femme rencontrée sur Facebook. Elle se présente comme une travailleuse du s*xe — ou, selon ses propres mots, une « géreuse de bizzi ».
Elle lui propose ses services et l’invite à poursuivre la conversation sur WhatsApp. NAT accepte.
Peu après, il reçoit un appel vidéo. Curieux, il décroche. Il découvre alors une femme nμe en train de se livrer à des gestes explicites. Pris au jeu, NAT finit par se dénμder lui aussi.
Mais à peine l’appel terminé, il reçoit un message menaçant d’un numéro inconnu. L’expéditeur prétend détenir des images compromettantes de lui et exige une somme d’argent pour ne pas les publier sur les réseaux sociaux.
Plutôt que de céder au chantage, NAT choisit de saisir la PLCC et dépose plainte.
L’enquête, menée par la PLCC en collaboration avec les services techniques de l’ANSSI, conduit à l’arrestation d’un jeune homme de 19 ans, BEJ. Il est identifié comme l’auteur de plusieurs escroqueries similaires, dont une visant un certain Monsieur RRK, pris au piège selon le même mode opératoire.
Il s’agit d’une véritable activité frauduleuse menée de façon récurrente par le suspect.
BEJ a été déféré devant le parquet pour menaces de publication d’images à caractère s*xuel et tentative d’escroquerie sur internet, conformément à l’article 60 du Code de procédure pénale et à l’article 66 de la loi n°2013-451 du 19 juin 2013 relative à la lutte contre la cybercriminalité », a rapporté la PLCC, le 9 mai 2025.