En Côte d’Ivoire, un individu a reçu par erreur un transfert d’argent de 1 million 250 mille FCFA. Malheureusement, il finit dans les mailles de la PLCC. Et pour cause, cet individu en question a utilisé l’argent reçu a des fins personnelles.
Sur sa page Facebook, la PLCC a décrit le scénario de sa capture.
« L’appropriation de biens d’autrui se réfère, en droit, à l’acte de s’emparer d’un bien appartenant à une tierce personne sans son consentement.
Cette pratique peut se manifester sous diverses formes telles que le vol, le détournement de fonds, l’extorsion ou la fraude.
Généralement illégale, elle expose l’auteur à des poursuites pénales ainsi qu’à des sanctions civiles, lesquelles varient selon la nature de l’acte, la valeur du bien dérobé et les circonstances entourant l’infraction.
D’un point de vue moral et éthique, s’approprier de ce qui ne nous appartient pas est hautement répréhensible. Une telle conduite peut éroder les valeurs fondamentales de respect, d’intégrité et de responsabilité au sein de la société.
Elle nuit également aux relations personnelles et professionnelles, en portant gravement atteinte à la confiance.
Cependant, certaines personnes négligent les conséquences de cet acte et choisissent de s’engager dans cette voie. Victime d’appropriation de son bien, ANL sollicite l’assistance de la Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité (PLCC).
Le sieur ANL voulant effectuer une transaction financière d’un montant de 1.250.000 FCFA s’est trompé de destinataire et l’a envoyé sur un autre compte. Ayant constaté son erreur, il s’est empressé de porter une réclamation chez son opérateur qui n’a pas abouti, car l’individu qui a reçu le dépôt par erreur avait déjà effectué le retrait.
Joint téléphoniquement, ce dernier a affirmé être en déplacement et n’a pas donné de suite favorable. Face à cette situation, le sieur ANL a saisi d’une plainte la PLCC.
Les investigations menées par la PLCC avec le soutien du Laboratoire de criminalistique numérique (LCN) ont conduit à l’interpellation du nommé SH.
Lors de son audition, SH a reconnu les faits sans aucune difficulté. Il admet avoir fait le retrait des fonds qu’il a reçus par erreur puis, a reçu un appel du sieur ANL qui lui a signifié être l’auteur du dépôt qu’il a reçu et souhaitait rentrer en possession de ses fonds.
Il termine pour dire avoir trompé ANL pendant leur échange téléphonique en prétendant qu’il était à l’étranger et a utilisé l’argent à des fins personnelles.
Le proverbe « Un bien mal acquis ne profite jamais » prend tout son sens dans cette affaire. Les gains obtenus de manière malhonnête ou illégale ne procurent pas de satisfaction ou de bénéfices durables à ceux qui les détiennent.
Cette maxime illustre l’idée que les actions immorales ou contraires à l’éthique finissent souvent par avoir des conséquences négatives, qu’il s’agisse de sanctions légales ou de répercussions personnelles.
En conclusion, SH a été conduit au parquet pour appropriation de biens d’autrui portant sur la somme de 1.250.000 FCFA », a écrit la PLCC.