Côte d’Ivoire : il reçoit par erreur un transfert de 160000 FCFA et décide de…

Côte d'Ivoire : il reçoit par erreur un transfert de 160000 FCFA et décide de... Blanchiment de capitaux : l'Union européenne ajoute la Côte d'Ivoire à sa liste des pays à «haut risque» et en retire le Sénégal

Crédits photo : ISSOUF SANOGO / AFP

En Côte d’Ivoire, un individu a reçu par erreur un transfert d’argent de 160000 FCFA. Malheureusement, il décide de l’utiliser pour ses propres besoins.

Il a finalement été arrêté par la PLCC et déféré devant le parquet pour appropriation frauduleuse de biens d’autrui.

« Transfert par erreur : quand la tentation mène tout droit à la cellule

Recevoir par erreur une somme d’argent sur son compte Mobile Money peut sembler être un « cadeau tombé du ciel ».

Pourtant, utiliser des fonds qui ne nous sont pas destinés constitue bel et bien une infraction pénale.

De plus en plus fréquentes, les erreurs de transfert résultent souvent d’une simple inattention.

Pour y remédier, les opérateurs de services de mobile money ont mis en place des dispositifs permettant de geler les fonds ou d’en faciliter la restitution.

Malgré ces mécanismes, certains n’hésitent pas à profiter de la situation.

C’est le cas de B.B.C, récemment interpellé pour avoir utilisé de l’argent qui ne lui appartenait pas.

Tout commence lorsque Monsieur D.I effectue par erreur, vers un inconnu, un transfert de 160 000 FCFA depuis son compte Mobile Money.

Dès qu’il réalise son erreur, il tente de joindre le destinataire, qui refuse catégoriquement de lui restituer ses fonds.

D.I se rend alors dans une agence de son opérateur pour signaler le problème, mais apprend avec déception que l’argent a déjà été retiré.

Face à cette impasse, il dépose une plainte auprès de la Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité (PLCC), l’un des centres techniques de l’Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information (ANSSI).

L’enquête aussitôt ouverte permet d’identifier rapidement B.B.C, qui est convoqué puis auditionné. Il reconnaît sans détour avoir utilisé l’argent reçu à son profit, tout en affirmant ignorer que ce geste pouvait être puni par la loi.

À l’issue de la procédure, il a été déféré devant le parquet pour appropriation frauduleuse de biens d’autrui, conformément aux dispositions des articles 4, 6 et 26 de la loi n°2013-451 du 19 juin 2013 sur la cybercriminalité, ainsi qu’aux articles 457 et 471 du Code pénal », a relaté la PLCC, ce vendredi 8 août 2025 sur sa page officielle.

Continuez la discussion en temps réél !
Rejoignez notre chaîne WhatsApp