Côte d’Ivoire / Il menace de publier les nμdes de son ex : voici ce qui lui est arrivé ensuite

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Crédit photo : DR

En Côte d’Ivoire, un homme a décidé de menacer son ex-femme avec des photos intimes d’elle. Cette dernière a alerté la Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité (PLCC), qui, après enquête, a arrêté son ex-compagnon.

Sur sa page Facebook, la PLCC a décrit la mission que voici :

« UNE RELATION AMOUREUSE QUI VIRE AU CAUCHEMAR

Menacer de publier ou de relayer des informations portant atteinte à l’image et à l’honneur d’autrui est une infraction sévèrement punie par la loi.

Cependant, certains individus, bien qu’informés de cela, choisissent de l’ignorer par dédain, souvent à des fins d’escroquerie ou de vengeance. C’est dans ce contexte de vengeance que JMH s’est retrouvé dans les mains de la PLCC.

Dame KDC, vivant à Abidjan, a fait la connaissance de JMH, résidant dans un pays occidental, sur le réseau social TikTok. Leurs échanges répétés ont conduit à une relation amoureuse virtuelle.

Après quelques mois de relation à distance, JMH décide de se rendre à Abidjan pour officialiser leur union. Ainsi, JMH et KDC procèdent à un mariage coutumier. Tout se passe bien, jusqu’à ce que JMH, face à plusieurs refus de la part de KDC concernant certaines pratiques qu’elle jugeait inappropriées, décide de rompre la relation et de retourner dans son pays. Ce départ marque la fin de leur relation amoureuse.

Quelques jours plus tard, KDC reprend ses activités, mais elle est soudain confrontée à une situation angoissante.

Elle est contactée un soir par son amie ALV, qui lui annonce avoir reçu des extraits de conversations vidéo montrant sa nudité, envoyés par JMH, qui aurait menacé de les publier sur les réseaux sociaux. KDC découvre alors qu’il s’agit de vidéos enregistrées à son insu lors de leurs appels vidéo intimes.

Prise de panique, KDC se rend à la PLCC pour porter plainte. Les investigations menées par la PLCC, avec l’appui du Laboratoire de Criminalistique Numérique (LCN), ont permis d’interpeller JMH, revenu à Abidjan.

Lors de son audition, il a reconnu les faits sans difficulté. Il a affirmé avoir agi ainsi par colère, estimant avoir investi beaucoup de temps et d’argent dans cette relation.

Son intention, selon lui, était de convaincre KDC de reprendre la relation afin de repartir sur de bonnes bases. Il a également affirmé qu’il ignorait que menacer de publier ou de publier des images intimes constituait une infraction.

À l’issue de cette procédure, JMH a été conduit au Parquet pour enregistrement illégal, menace de publication et publication d’images à caractère sexuel via un système d’information, comme prévu par les articles 62 et 66 de la loi numéro 2013-451 du 19 juin 2013 relative à la lutte contre la cybercriminalité ».