En Côte d’Ivoire, un homme a fait face à la justice pour menace après avoir fouillé dans le téléphone de sa compagne. En effet, « TAM » a comparu devant la justice après avoir envoyé des messages menaçants à l’amant présumé de sa compagne.
L’affaire a été rendue publique le 14 mars 2025 par la Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité (PLCC), qui a mené l’enquête en collaboration avec le Laboratoire Criminalistique Numérique (LCN) de l’ANSSI.
Selon le communiqué officiel, « TAM », en proie à la jalousie et au doute, a fouillé dans le téléphone de sa compagne après avoir remarqué des appels récurrents d’un même numéro à des heures tardives.
Il découvre ainsi qu’elle entretient une autre relation avec un certain « KKR ». Submergé par l’émotion, il récupère le contact de ce dernier et lui envoie plusieurs messages contenant des menaces.
Alerté par ces messages, KKR décide de porter plainte auprès de la PLCC. Les enquêteurs parviennent rapidement à identifier TAM comme l’auteur des menaces.
Lors de son audition, il reconnaît les faits et explique son geste par un moment de faiblesse. « J’étais bouleversé, je voulais juste sauver ma relation », a-t-il déclaré, tout en précisant qu’il n’avait aucune intention de nuire à KKR. Il lui a d’ailleurs présenté des excuses.
Toutefois, les faits reprochés à TAM constituent une infraction. Il a été déféré devant le parquet pour « menace via un système d’information », en application des articles 61 et 66 de la loi n° 2013-541 du 19 juin 2013 sur la lutte contre la cybercriminalité.
Les autorités rappellent que l’accès non autorisé aux téléphones et l’envoi de messages menaçants sont sévèrement punis par la loi. Elles invitent le public à privilégier le dialogue et le respect de la vie privée dans la gestion des conflits personnels.