À force de relayer de fausses informations sur la toile, un individu a fini par être arrêté pour diffamation par la PLCC (Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité).
Tel est le sort réservé à toute personne qui colporte des rumeurs infondées sur autrui à travers les réseaux sociaux.
En effet, ce 22 août 2025, la PLCC a, comme à son habitude, partagé le récit d’une mission d’investigation dans le cadre de la lutte contre la cybercriminalité.
De ce témoignage, il ressort clairement que des agissements en ligne peuvent entraîner de lourdes poursuites judiciaires.
Voici les faits :
Diffamation en ligne : quand une simple rumeur détruit une réputation
L’information est une force.
Bien utilisée, elle éclaire, éduque et unit. Mal manipulée, elle divise, salit et détruit.
Sur les réseaux sociaux, cette dérive se manifeste souvent par des diffamations ou des atteintes à l’image, aux conséquences parfois irréparables.
C’est ce qu’a vécu Madame A.B.S., qui a découvert un matin, sur Facebook, un post l’accusant de détournement de fonds au sein de l’association dont elle est la trésorière.
Face à la gravité de ces accusations mensongères, elle a immédiatement saisi la PLCC, un centre technique de l’ANSSI (Autorité Nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information).
Les enquêtes menées ont permis d’identifier rapidement l’auteur : T.B.J., qui a reconnu avoir relayé cette fausse information sans aucune vérification, prétextant qu’elle lui venait « d’un ami de confiance ».
S’il a fini par admettre sa faute et présenter ses excuses, la Loi, elle, ne badine pas.
T.B.J. a été conduit devant le parquet pour diffamation et atteinte à l’honneur et à l’image, conformément à la loi n°2013-451 relative à la cybercriminalité et à l’article 367 du Code pénal.
Moralité : partager sans vérifier, c’est mettre en danger la réputation et la dignité d’autrui… et s’exposer soi-même à la justice.