Côte d’Ivoire : humilié par son directeur, il commet l’impensable et se fait coincer par la PLCC

président

Crédit Photo : Dakarposte.com

En Côte d’Ivoire, la Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité (PLCC) a rapporté le cas d’un employé mécontent qui s’en est pris à son directeur après que ce dernier l’a humilié.

Au moyen d’un système d’information (SMS et appels), l’employé envoie régulièrement des menaces de mort et des injures au directeur.

Sur sa page Facebook, la PLCC a décrit le récit de l’incident comme suit :

« KBJ a été conduit au parquet pour répondre de ses actes de menace de mort et d’injures au moyen d’un système d’information. Les lignes suivantes relatent les faits.

Monsieur KK est directeur d’usine dans une structure de la région. Contre toute attente, il reçoit un appel d’un numéro inconnu.

Dès qu’il décroche, son interlocuteur profère des menaces de mort suivies d’injures, avant même qu’il ne puisse comprendre de quoi il s’agit ni qui est son interlocuteur.

Il est choqué, mais plus tard, après réflexion, il décide de ne pas y prêter attention et de « laisser tomber ». C’était le début d’une série de menaces et d’injures.

Sur plusieurs mois, KK reçoit des appels de menace de mort et des messages d’injures de plusieurs numéros inconnus. Certains messages déclarent ceci :

« Super directeur d’usine, soi-disant pratiquant religieux, mais tu es mauvais comme ça ».

« Sauvage, réponds ou rappelle-moi. Trop léger, vaurien ».

« Tu vas crever comme un pneu, bande de mouton ».

« Maudit, l’enfer te refusera. On attend ta chute ».

Face à cette situation qui perdure, KK se rend à la Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité (PLCC) pour porter plainte.

Les enquêtes menées par la PLCC en collaboration avec le Laboratoire de Criminalistique Numérique (LCN) ont conduit à l’interpellation de KBJ.

Il est soumis à une audition au cours de laquelle il reconnaît sans difficulté être l’auteur des actes. En effet, KBJ était un employé de la même structure que KK.

Il explique qu’il travaillait sous les ordres de KK et qu’il s’est senti humilié à plusieurs reprises lorsque celui-ci le réprimandait ou critiquait son travail. Il ajoute que KK ne cessait de le traiter d’incompétent jusqu’à la fin de son contrat dans la structure.

C’est alors dans le but de se défouler qu’il a envoyé tous ces messages d’injures et de menaces, car selon lui, KK lui aurait fait subir un traumatisme psychologique.

Il finit par présenter ses excuses à KK. Les menaces de mort et les injures commises par le biais d’un système d’information sont des infractions prévues et punissables par la loi.

Certaines personnes, croyant être anonymes, se livrent à ce « jeu ». Tel a été le cas de KBJ, qui finalement répondra de ses actes. Alors, chers tous, la PLCC vous exhorte à adopter un comportement responsable. »

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