Pour Guy Christ Israël, ce jour est toujours une journée de pleurs depuis le départ de sa mère.
« Maman nous a quittés le 22 février 2002, alors que je n’avais que 21 ans. Elle était tout pour moi. Maman était celle qui arrivait à nous remonter le moral chaque fois.
Papa était certes ingénieur en bâtiment, mais les contrats n’étaient pas réguliers. Nous vivions au jour le jour.
L’image que je garde de maman, c’est lorsqu’en 1992 elle est allée s’arrêter devant la porte du voisin.
Elle lui a demandé une pièce de 100 francs afin que nous puissions avoir de quoi manger, puisque la veille, nous avions dormi le ventre creux.
Maman faisait ce qu’elle pouvait pour épauler papa, ce n’était vraiment pas facile. À cette époque, nous nous lavions avec de l’eau stagnante trouvée quelque part.
Nous allions nous ravitailler en eau potable à des kilomètres chez un oncle. Je ne sors jamais le 22 février, jour de son décès. Nous demandons une messe à sa mémoire.
À chaque fête des mères, je pleure maman. J’aurais souhaité qu’elle soit à mes côtés aujourd’hui. J’aurais pris soin d’elle, lui apporter tout mon soutien.
Dieu sait pourquoi il a permis cela. Oui, ma plus grande douleur demeure le décès de maman », a-t-il confié.
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