Tristesse et désolation ce jeudi 15 mai 2025 au marché d’Adjamé, à Abidjan. Un violent incendie s’est déclaré aux alentours de 4h du matin, ravageant plusieurs magasins et causant d’énormes pertes matérielles.
Alertée à 5h39, la 1ère compagnie de l’Indénié des sapeurs-pompiers a été dépêchée sur les lieux pour intervenir sur un feu de magasin situé sur le boulevard Nangui Abrogoua, à hauteur de la grande mosquée.
Afin de maîtriser l’incendie, d’importants moyens ont été engagés, comprenant les camions-citernes FPT 11 et FPT 22, le fourgon pompe mousse grande puissance FMOGP 11, le véhicule de secours et d’urgence VSU 17, ainsi que les véhicules d’intervention rapide MIR 11, 12 et 14.
Un périmètre de sécurité a été immédiatement établi, tandis qu’une reconnaissance de la zone sinistrée était en cours sous la supervision de l’Officier de garde du secteur 1.
La police a également été sollicitée sur les lieux pour assurer l’ordre et la sécurité, et la Compagnie Ivoirienne d’Électricité (CIE) était attendue pour procéder à l’isolement du secteur touché.
Des témoignages bouleversants sur la toile
Sur les réseaux sociaux, de nombreux internautes expriment leur choc et leur indignation face à ce drame qui a frappé le marché surnommé « Petit Lomé ».
Selon plusieurs témoignages, les pompiers ont été contraints de faire de multiples allers-retours pour se ravitailler en eau, faute de bouches d’incendie accessibles ou fonctionnelles.
« Depuis des heures, un incendie d’une rare violence ravage tout. Les pompiers ne font que faire des navettes pour se ravitailler en eau et revenir. La situation n’est toujours pas maîtrisée » ;
« Je crois qu’il y a des bouches d’incendie, mais elles ne sont pas entretenues et souvent obstruées par les étals des commerçants »;
« Certaines bouches sont même dans les magasins, alors qu’elles devraient être visibles pour permettre aux pompiers de se ravitailler rapidement. L’incivisme de certains finit par coûter très cher « ;
« J’ai vu des commerçantes pleurer à chaudes larmes pour leurs magasins et leurs marchandises… C’était désolant, triste et déplorable. Puisse Dieu les fortifier ».