Un vent de grogne souffle sur les ports d’Abidjan et de San Pedro. Les dockers de Côte d’Ivoire expriment leur mécontentement face à l’instauration d’une nouvelle ponction fiscale sur leurs salaires.
Cette mesure, qui prélève entre 16 et 24% de leurs revenus, représente une perte importante pour ces travailleurs, dont beaucoup vivent déjà dans des conditions précaires.
Avant cette nouvelle disposition, les dockers ne contribuaient qu’à hauteur de 1,2% de leurs revenus aux impôts.
Cette augmentation soudaine et significative de la pression fiscale suscite incompréhension et amertume chez les concernés.
Ils dénoncent une mesure injuste qui met en péril leurs maigres ressources et fragilise davantage leur situation sociale.
Face à cette situation, les syndicats des dockers ont lancé un appel pressant à la suspension des prélèvements.
Ils espèrent ainsi ramener le dialogue social et trouver une solution équitable à ce problème.
Les dockers ivoiriens fondent leurs espoirs sur un décret de 2019 qui prévoyait la création de fonds de solidarité et d’améliorations pour leur profession.
Cependant, ces promesses n’ont jamais été concrétisées, ce qui renforce leur sentiment d’injustice et d’abandon.
Si le dialogue n’est pas rétabli rapidement, les dockers de Côte d’Ivoire n’excluent pas de se mobiliser et de mener des actions pour faire valoir leurs droits.
Cette perspective pourrait avoir des conséquences importantes sur l’activité des ports et sur l’économie nationale, dont le secteur maritime est un pilier essentiel.
Les dockers ivoiriens aspirent à un retour à un havre de paix social et économique. Ils espèrent que les autorités ivoiriennes entendront leurs revendications et trouveront une solution juste et durable à ce conflit fiscal.
L’avenir du port et de l’économie ivoirienne dépendra de la capacité des acteurs à trouver un terrain d’entente et à apaiser les tensions actuelles.
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