Côte d’Ivoire : fermeture imminente de cette grande institution dans le pays

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Crédit Photo : Forbes Afrique

La Cour pénale internationale (CPI) a pris la décision de fermer son bureau en Côte d’Ivoire dès 2025.

Selon les informations de RFI, dans son plan stratégique, la CPI envisage de fermer sa représentation en Côte d’Ivoire en 2025.

À en croire les informations, une délégation de cette juridiction internationale est à Abidjan pour formellement annoncer la décision aux autorités ivoiriennes.

Dans son projet budgétaire 2025, la Cour a fait savoir qu’elle compte « supprimer sa présence physique à Abidjan au milieu de l’année ».

« En 2025, le Fonds au profit des victimes achèvera son programme d’assistance. Compte tenu de l’examen stratégique de certaines situations mené par le greffe […], l’appui opérationnel limité requis ne justifie plus qu’une présence soit maintenue sur le terrain à Abidjan », lit-on dans son projet de budget prévisionnel pour l’année 2025.

Cependant, si l’institution internationale se retire physiquement du territoire ivoirien, elle ne mettra pas fin aux enquêtes en cours.

Pour rappel, cette juridiction pénale internationale enquête depuis 2011 sur les violences commises lors des différentes crises en Côte d’Ivoire, en 2002 et en 2010.

Ces enquêtes avaient d’ailleurs conduit au procès de l’ancien président Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé, qui ont finalement été définitivement acquittés en 2021.

Selon le site Abidjan.net, « la CPI continue d’enquêter sur un deuxième volet, ciblant cette fois des personnalités du camp de l’actuel président Alassane Ouattara. Elle devrait rendre ses conclusions l’année prochaine ».

Par ailleurs, le gouvernement au pouvoir s’est prononcé par rapport à la décision de la CPI de retirer sa présence physique du pays.

« Si le bureau de la CPI estime qu’il a fini sa mission ici et qu’il doit fermer, nous ne pouvons que nous en réjouir. Cela montre bien que nos juridictions nationales marchent bien et ont pris la place », a déclaré le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly.