Côte d’Ivoire : excellente nouvelle pour Alassane Ouattara ; il va recevoir près de 500 milliards

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Crédits photo : New African Magazine / DR

500 milliards ; c’est une manne financière du Fonds Monétaire International (FMI) qui va faire plaisir au président Alassane Ouattara de la Côte d’Ivoire.

En effet, le Fonds Monétaire International (FMI) a conclu un accord préliminaire avec la Côte d’Ivoire. Celui-ci ouvre la voie pour un décaissement futur de 825 millions de dollars (environ 500 milliards de francs CFA) au bénéfice du pays.

Cette importante somme n’est pas tombée de nulle part. Elle est le fruit d’intenses négociations menées à Abidjan. La réussite de ces négociations marque en ce sens une importante étape dans la stratégie économique du président Alassane Ouattara.

Néanmoins, tout n’est pas encore gagné. L’accord reste encore soumis à l’approbation du Conseil d’administration du FMI.

Toutefois, l’arrivée jusqu’à cette phase démontre déjà la confiance de l’institution financière internationale envers les réformes entreprises par le gouvernement ivoirien.

Il faut savoir que le financement dont il est question s’inscrit dans le cadre du Mécanisme Élargi de Crédit (MEDC) et de la Facilité Élargie de Crédit (FEC), mais pas seulement. Il faut aussi compter la Facilité pour la Résilience et la Durabilité (FRD).

L’ensemble de ces trois projets démontre l’engagement de la Côte d’Ivoire dans la lutte contre le changement climatique. Ce qui a semble-t-il été l’un des facteurs derrière le geste du FMI.

Qui plus est, malgré un léger ralentissement de la croissance en 2024, l’économie ivoirienne affiche une résilience remarquable, avec des perspectives favorables à moyen terme.

Le FMI prévoit une croissance moyenne de 6,7% sur la période 2025-2029, portée notamment par la reprise de la production de cacao et l’expansion des secteurs des hydrocarbures et minier.

Le gouvernement d’Alassane Ouattara s’est engagé à poursuivre ses efforts de consolidation budgétaire, visant à ramener le déficit à 3% du PIB dès 2025, conformément aux objectifs de l‘UEMOA.

Cette discipline financière, couplée à une gestion prudente de la dette, devrait permettre de maintenir le risque de surendettement à un niveau modéré.

L’accord met également l’accent sur des réformes structurelles visant à renforcer la mobilisation des recettes intérieures, améliorer la gestion des finances publiques et la gouvernance.

Un point particulier a été accordé à la réduction de l’économie informelle et des inégalités sociales, ainsi qu’à la lutte contre les disparités de genre, dans l’optique d’une croissance plus inclusive.

Au final, ces 500 milliards du FMI représente un vote de confiance envers la politique économique d’Alassane Ouattara et offre à la Côte d’Ivoire une marge de manœuvre précieuse pour poursuivre sa transformation économique et son ambition de devenir un pays à revenu intermédiaire de la tranche supérieure.