Avec un investissement de 250 milliards au départ de Endeavour Mining, l’inauguration de la mine d’or de Lafiguè en Côte d’Ivoire est accueillie favorablement.
Et pour cause, elle promet d’être un boosteur économique pour le pays d’Alassane Ouattara. L’inauguration faite ce 18 octobre 2024 est une étape cruciale.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes : une production annuelle estimée à 200 000 onces d’or dès 2025, soit environ cinq tonnes par an sur une durée de vie prévue de treize ans.
Selon les projections, la mine pourrait générer plus de 380 milliards de francs CFA en impôts et en recettes pour l’État ivoirien.
Cette probable rentrée d’argent représente un véritable tremplin pour l’économie nationale, diversifiant les sources de revenus d’un pays traditionnellement dépendant de sa production de cacao.
L’impact économique ne se limite pas aux seules recettes fiscales.
Il faut aussi compter la création de plus de 1 550 emplois directs et indirects insuffle un nouveau dynamisme à la région de Dabakala.
La participation de l’État à hauteur de 20% dans le projet, répartis entre le gouvernement (10%) et la société minière publique SODEMI (10%), va assurer un contrôle stratégique et des bénéfices directs pour les finances publiques.
Pour le président Alassane Ouattara, cette inauguration est une victoire politique et économique, concrétisant sa vision d’une Côte d’Ivoire moderne capable de tirer profit de ses ressources naturelles.
La célérité du projet, passé du stade de chantier à celui de producteur commercial en seulement 21 mois, témoigne de l’efficacité de la collaboration entre le gouvernement ivoirien et le secteur privé.
Cependant, ce succès économique ne doit pas occulter les défis environnementaux et sociaux qui se profilent.