Le ministère des Transports a procédé le vendredi 23 mai 2025, dans le cadre de l’application de la mesure de restriction de la circulation des usagers d’engins à 02 et 03 roues sur le boulevard Félix Houphouët-Boigny (EX VGE), à la remise d’un lot de chasubles de sécurité à la police nationale et à la direction de la police spéciale de sécurité routière (DPSSR).
La cérémonie de remise a eu lieu dans les locaux du district de police de Marcory, en marge d’une session conjointe des comités Consultatifs d’Éthique (CCE) des districts de Koumassi et de Marcory relative à la sensibilisation sur la circulation des engins à 02 et 03 roues sur le boulevard Félix Houphouët-Boigny.
Ce don, explique Oumar SACKO, Directeur général des Transports Terrestres et de la Circulation (DGTTC) vise à appuyer les efforts de la police dans le cadre de la mise en œuvre de la mesure en leur donnant une meilleure présence pendant leur mission sur le long du boulevard avec l’entrée en vigueur de la phase de répression systématique à partir du 1er juin 2025.
« Nous n’avons pas de problème avec les motos et les tricycles en soi, mais avec l’incivisme de leurs utilisateurs ».
Et de rappeler que depuis le 15 mai 2025, les services de la police nationale et du ministère des Transports poursuivent la sensibilisation qui fera bientôt place à la répression systématique.
L’objectif étant, selon l’émissaire du Ministre des Transports, d’appeler l’ensemble des usagers au civisme et à la responsabilité pour faire du boulevard Félix Houphouët-Boigny, un espace de partage routier, modèle de sécurité, de fluidité et de respect mutuel.
Bien avant le Commissaire Divisionnaire Guigui Jean Bedel a présenté un tableau alarmant des accidents impliquant les usagers d’engins à 02 et 03 roues.
« Sur près de 500 accidents enregistrés chaque semaine dans la capitale économique ivoirienne, la majorité implique des engins à 02 et 03 roues, il faut donc agir au plus vite ».
C’est pourquoi le Coordonnateur national du CCE, le Commissaire Koffi Nangui Marius a insisté sur l’urgence d’une prise de conscience collective, soulignant l’importance de la police de proximité pour instaurer une confiance mutuelle et durable entre forces de l’ordre et populations.