La Côte d’Ivoire a fait des prouesse durant l’année 2024 avec une réalisation de 24 millions de tonnes de production agricole vivrière.
Le Premier ministre, Robert Beugré Mambé, a présenté les performances de l’agriculture ivoirienne, le vendredi 23 mai 2025, au Parc des Expositions d’Abidjan Port-Bouët, lors de la cérémonie officielle d’ouverture de la 7e édition du Salon international de l’Agriculture et des Ressources animales d’Abidjan (SARA).
Selon le Premier ministre, le président Alassane Ouattara, depuis 2011, a mis en place un système dynamique qui, conjugué aux mutations profondes induites par des mécanismes nouveaux, permet aujourd’hui à notre agriculture d’être véritablement le socle de notre économie.
« L’agriculture ivoirienne est une mine de richesses. Elle constitue véritablement le fondement de notre économie.
Avec plus de 20% du départ du PIB dans notre économie, près de 40 à 50% des emplois actifs sur le territoire national, en nourrissant plus de 8 millions de personnes par leurs activités, notre agriculture permet à la Côte d’Ivoire d’être en tête de toutes les productions agricoles, pour la plupart, au monde.
Premier producteur de cacao dans le monde, premier producteur de l’anacarde, premier exportateur de la kola.
La Côte d’Ivoire est parmi les trois ou quatre premières nations dans le monde en ce qui concerne pratiquement toutes les productions agricoles », a soutenu le Chef du gouvernement.
Et de poursuivre : « En matière de production vivrière, en 2011, nous avions un total de 11 millions de tonnes de production vivrière. En 2024, la Côte d’Ivoire a plus de 24 millions de tonnes de production agricole vivrière ».
Conscient des défis encore à relever, il affirme que le gouvernement doit gagner encore plus et faire mieux.
À l’en croire, il s’agit de :
-la diversification des cultures de rente,
-la transformation locale sur plusieurs niveaux d’agriculture de rente par l’accélération de l’agro-industrie,
-l’amplification de la production des intrants de grande qualité,
-la mécanisation des exploitations agricoles, l’amélioration des rendements pour limiter l’agriculture extensive et protéger les forêts,
-l’accélération de la productivité.
On note aussi :
-la lutte contre l’impact négatif des changements climatiques,
-la migration vers l’agriculture 2.0 et plus tard vers l’agriculture 3.0 en intégrant de façon judicieuse l’utilisation de l’intelligence artificielle,
-l’émergence d’une nouvelle génération d’agriculteurs, l’autosuffisance alimentaire basée sur les exploitations de nouvelles générations qui s’appuieront sur l’émergence des agropoles dont actuellement un certain nombre sont déjà en activité,
-l’accélération de la praticabilité des routes agricoles en toutes saisons,
-les méthodes de conservation des productions vivrières pour réguler les marchés et assurer la stabilité des prix à la consommation.
Pour ce faire, le Premier ministre en a appelé à la perspicacité des investisseurs pour détecter les nombreuses opportunités qu’offrent l’agriculture, les ressources animales et halieutiques, l’économie verte et les ressources en eau de notre pays.