En Côte d’Ivoire, une dame serait tombée enceinte malgré son implant contraceptif. Sa vidéo fait grand bruit sur les réseaux sociaux.
La jeune femme, visiblement choquée, affirme être tombée enceinte alors qu’elle portait un implant contraceptif censé la protéger pendant trois ans.
« Les docteurs là, vous nous mettez dans le pétrin », lance-t-elle face caméra. « J’ai placé l’implant, ça ne fait même pas un an.
Ça fait deux mois que je ne vois pas mes menstrues. J’ai décidé de faire un test de grossesse. J’ai fait jusqu’à quatre tests.
Tout est positif. Pourtant j’ai placé l’implant pour trois ans. Walaye, vous m’avez mis dans le pétrin. Je suis enceinte. »
Côte d’Ivoire : les commentaires sur la femme enceinte malgré l’implant contraceptif
Sur la toile, les réactions ne se sont pas fait attendre. Certains internautes ont exprimé leur étonnement, d’autres ont tenté d’apporter des explications.
« C’est un dispositif qui est censé espacer les grossesses. J’ai une connaissance qui m’a dit que ça peut même créer des difficultés à concevoir plus tard, surtout quand on n’a pas encore eu d’enfant », commente un internaute.
Un autre rappelle que « l’implant est fiable à 98 ou 99 %, ce qui veut dire qu’il y a toujours une petite marge d’exception ».
D’autres encore évoquent des causes possibles : « Peut-être qu’il a été mal placé, ou qu’il est périmé. J’ai lu que son efficacité peut diminuer avec le temps ou à cause de certains médicaments. »
Un autre internaute a estimé que : « Même avec un implant, elle devait se protéger avec un préservatif. Elle ne s’inquiète même pas des maladies sexuellement transmissibles comme le SIDA. »
Pour rappel, l’implant contraceptif est un petit bâtonnet inséré sous la peau du bras, qui diffuse de l’étonogestrel, une hormone empêchant l’ovulation.
Son efficacité est très élevée – autour de 99,9 % – et commence dès 24 heures après sa pose. Il est conçu pour durer trois ans, mais certains médicaments peuvent en diminuer l’effet, notamment les traitements contre l’épilepsie ou la tuberculose.
Malgré sa fiabilité, aucun moyen contraceptif n’est infaillible à 100 %, comme le rappelle ce cas qui relance le débat sur les précautions à prendre et l’information à diffuser autour des méthodes de contraception.
Voir la vidéo en cliquant ici.