Côte d’ivoire : Elle se retrouve en prison pour avoir diffusé les nμdes de sa rivale

enfant russe enseignante Ukrainiens

Crédit photo : Geneva Business News

Pour avoir diffusé les nμdes de sa rivale, une femme a été jugée et condamnée à une lourde peine de prison et à une amende.

Le délit s’est produit en janvier de cette année en Côte d’Ivoire. La nommée Sita K., jalouse de la maîtresse de son époux, Mamourou S., a subtilisé une image à caractère sexuel de la maîtresse du téléphone de son homme et l’a diffusé dans le groupe WhatsApp de la jeunesse communale. Suite à cet acte, une plainte a été déposée et la mise en cause ainsi que son conjoint ont été arrêtés.

Poursuivi pour des faits de « diffusion de données portant atteinte à la dignité humaine par le biais d’un système d’information », le couple a été jugé ce jeudi 16 février 2023 à Odienné. À la barre, la mise en cause a déclaré avoir fait cela afin d’éloigner l’autre femme de son mari. « Je voulais qu’elle laisse mon mari tranquille », a-t-elle déclaré.

Quant à Mamourou S., alors qu’il était en relation avec la victime, il a effectué un mariage coutumier avec sa coaccusée. Toutefois, il n’a pas arrêté la relation avec la victime. Au contraire, suite à une crise de jalousie, il violenta, mis à nu la victime et la pris en photo lors d’un rendez-vous, photos qui seront subtilisées et diffusées par sa femme plus tard.

Le ministère public représenté par le substitut résident du procureur a déploré le comportement de Mamourou S, dénonçant « un fait grave ». « Il a pris les photos, les a gardés par-devers lui avec l’intention d’en faire un usage malsain. Il a procuré les moyens », a-t-il déclaré. Dans son réquisitoire, il a requis un an de prison pour chacun des mis en cause pour la diffusion de ses nμdes, avec pour objectif « d’envoyer un signal ».

Au moment de rendre le jugement, le magistrat a doublé la peine requise par le substitut du procureur, condamnant le couple à 2 ans de prison et à une amende de 1 million de FCFA. « Ils vont aller réfléchir en prison si eux-mêmes seront heureux qu’on les prenne ainsi en photo et qu’on publie », a déclaré le juge.

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