Côte d’Ivoire : elle emploie son don de voyance pour proférer des accusations en ligne et finit à la PLCC 

Côte d’Ivoire : elle emploie son don de voyance pour proférer des accusations en ligne et finit à la PLCC  Bénin : ce jeune homme paie la dote de sa fiancée avec de l'argent détourné et risque la prison ; les faits

Crédit Photo : iStock

En Côte d’Ivoire, la PLCC a arrêté une femme qui utilisait son don de voyance pour proférer des accusations en ligne.

Ce mardi 2 septembre 2025, la PLCC a relaté le récit de l’arrestation de la dame sur sa page Facebook.

« Atteinte à l’honneur et à l’image : une internaute poursuivie pour accusations infondées 

Sur les réseaux sociaux, lancer des accusations sans fondement est devenu une pratique récurrente. Malgré les nombreuses campagnes de sensibilisation menées par l’Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information (ANSSI) et les sanctions juridiques prévues, certains persistent, se confortant dans la liberté offerte par Internet.

T.M, une internaute très active sur les réseaux sociaux, publiait régulièrement des vidéos à thématiques politiques, dans lesquelles elle critiquait certaines personnalités publiques. Ses propos, souvent virulents, franchissaient parfois la limite et devenaient diffamatoires, portant atteinte à la réputation des personnes mentionnées.

J.M.Y, cité dans l’une de ses vidéos, a porté plainte auprès de la Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité (PLCC), centre technique de l’ANSSI. Il était accusé par T.M de mener des activités criminelles visant à déstabiliser le pouvoir en place.

Les investigations menées par la PLCC ont conduit à l’interpellation de T.M. Interrogée, elle a reconnu être l’auteure des publications incriminées et a admis ne détenir aucune preuve de ses affirmations, affirmant que c’était son « don de voyance » qui lui permettait de « voir ce qui se trame dans l’ombre ».

Au terme de la procédure, T.M a été déférée devant le parquet, poursuivie pour diffamation, atteinte à l’honneur et à l’image, ainsi qu’incitation au trouble à l’ordre public, conformément aux articles 60, 61 et 62 de la loi n°2013-451 du 19 juin 2013 relative à la lutte contre la cybercriminalité », lit-on.

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