Kalou Bonaventure, président de la Commission centrale des arbitres de Côte d’Ivoire, s’est retrouvé au cœur de cette controverse.
Son engagement en faveur de la promotion du genre a été mis à l’épreuve par des appels de présidents de club mécontents de la présence de femmes arbitres lors de leurs matchs.
Cette réaction est troublante, surtout à une époque où l’égalité des sexes est censée être une valeur fondamentale.
Il est regrettable que certaines figures influentes dans le football ivoirien adoptent une vision aussi archaïque.
L’argument selon lequel les arbitres féminines ne devraient pas officier lors de matchs de haut niveau en raison de leur genre est dépassé.
Kalou Bonaventure reste ferme dans sa position, soulignant à juste titre que ces femmes arbitres ne sont pas des novices, mais des arbitres FIFA de renom.
Leur compétence et leur professionnalisme ne devraient pas être remis en question simplement en raison de leur genre.
«Il y a certains présidents qui m’appellent pour dire pourquoi je mets les filles sur leur match.
Je suis désolé, mais moi, je suis pour la promotion du genre. C’est grave de dire des choses comme ça.
Nous sommes en 2024. Des responsables de club qui s’insurgent contre le fait qu’on mettent des filles, qui sont des arbitres FIFA. On ne les a pas sorties de la rue.
Il ne faut pas qu’on fasse croire que l’arbitrage ivoirien est le plus mauvais de l’Afrique», a-t-il déclaré.
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